Quantcast
Channel: Western – RueDuCine | Notations et Avis de Films
Viewing all 175 articles
Browse latest View live

HONDO, L’HOMME DU DÉSERT (1953)

$
0
0

rueducine.com-hondo-l-homme-du-desert-1953FILM DE : John Farrow
TITRE ORIGINAL : Hondo
PAYS : USA
GENRE : Western
AVEC : John Wayne, Geraldine Page, Ward Bond, Michael Pate, James Arness…
SCÉNARIO : Louis L’Amour, James Edward Grant
MUSIQUE : Emil Newman, Hugo Friedhoffer

Pour plus de détails voir IMDB

SYNOPSIS : Nouveau Mexique les apaches sont sur le sentier de la guerre, un homme arrive à pied devant une ferme isolée en plein désert et territoire apache. Il s’appelle Hondo Lane est éclaireur pour l’armée américaine. Il est accueilli par Angie Lowe qui vit seule avec son fils Johnny. Elle dit à qui veut l’entendre que son mari est parti rechercher le troupeau et ne tardera pas à venir. Elle reçoit souvent la visite des apaches avec lesquels elle vit en bonne entente.  Hondo demande à madame Lowe le gite le temps de récupérer et de pouvoir repartir avec un cheval. Celle-ci accepte, mais Hondo s’aperçoit que la femme ment sur sa vie…rueducine.com-hondo-l-homme-du-desert-poster (2)

CRITIQUE : Film dans lequel le personnage qu’interprète John Wayne fait preuve de quelque compassion pour les indiens (et notamment les apaches). Effectivement Hondo a du sang indien et a vécu parmi eux et a eu une squaw.
Ce qui ne l’empêche pas d’en flinguer quelques uns sur la fin du film. Et à regretter juste après le massacre « …la fin d’une belle vie… ». J’ai failli en tomber de mon fauteuil!
Le western malgré ses atours classiques, développe une romance entre le personnage de John Wayne et celui de Geraldine Page. C’est surtout la place prépondérante qu’elle prend dans le film qui différencie ce western.
Sinon, pas grand chose d’original à se mettre sous la dent. Le film est de bonne facture, l’attaque indienne (signée John Ford) sur la fin est assez spectaculaire (même si les cascadeurs en rajoutent un peu en tombant de cheval).
John Wayne fait du John Wayne. Les décors naturels sont très bien utilisés. Il manque cependant un cinémascope qui aurait donné plus d’impact au film.
Geraldine Page dont le physique n’entre pas dans les canons hollywoodiens réussit à en imposer face à la légende vivante de l’ouest. Enfin Ward Bond toujours picaresque dans les westerns de son ami John Wayne assure la comédie dans le film.rueducine.com-hondo-l-homme-du-desert-poster

Lire plus de critiques sur SensCritique

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE : L’attaque du convoi à la fin du film. avec alternance de gros plan, de travellings et de plans généraux à la grue. La scène de combat quoique complexe avec les mouvements de chariots reste absolument lisible et compréhensible. Certains cinéastes de nos jours feraient mieux de revoir leurs classiques!rueducine.com-hondo-l-homme-du-desert-poster (3)

NOTE : 12/20

Cliquer ici pour voir la vidéo.

L’ANECDOTE : Film produit par la société de production de John Wayne Batjac, et tourné en partie en 3D. Restauré en 3d en 1980 et ressorti au cinéma avec lunettes compatibles, le film est cependant diffusé en 2D que ce soit en video, à la télévision ou en salles.rueducine.com-hondo-l-homme-du-desert-poster

FILMS DE John Farrow DÉJÀ COMMENTÉS :

HONDO, L’HOMME DU DÉSERT (1953) est un article de Rue du Cine | News, cinéma, critiques de films.


BRIGADE HEROÏQUE (LA) (1954)

$
0
0

rueducine.com-la-brigade-heroique-1954FILM DE : Raoul Walsh
TITRE ORIGINAL : Saskatchewan
PAYS : USA
GENRE : Western
AVEC : Alan Ladd, Shelley Winters, J. Carrol Naish, Hugh O’ Brian, Jay Silverheels, Robert Douglas, George J. Lewis, Richard Long…
SCÉNARIO : Gil Doud
MUSIQUE : William Lava, Henry Mancini, Hans J. Salter, Frank Skinner, Herman Stein

Pour plus de détails voir IMDB

SYNOPSIS : Suite à la bataille de Little Big Horn, les Sioux remontent vers le nord et passent la frontière canadienne pour retrouver les indiens Crees et passer des alliances. Sur leur passage ils massacrent les blancs qu’ils croisent. O’Rourke, un inspecteur de la police montée canadienne et son frère indien Cajou, rencontrent ainsi Grace, une survivante d’un massacre. Ils la ramènent au fort. Mais les Crees sont désemparés, contraints de rendre les armes aux autorités canadiennes, et ne pouvant pas chasser pour se nourrir ils sont sur le point de se retourner contre les canadiens avec lesquels pourtant ils vivaient jusqu’à maintenant en bonne entente. Ils sont prêts aussi à s’allier avec les Sioux…rueducine.com-la-brigade-heroique-photo (3)

CRITIQUE : Il ne s’agit pas d’un des chefs d’oeuvre de Raoul Walsh mais d’un film très honnête tourné en décor naturels et dont le réalisateur a su tirer grand parti.
Certes Alan Ladd n’est peut être pas l’acteur idéal de la situation pour incarner cet officier de la police montée un peu trop propret sur lui. De plus la caractérisation du personnage est des plus basique. Son métissage indien ne gêne guère sa carrière, et il prend toujours les bonnes décisions.
Shelley Winters se démène comme elle le peut avec un personnage tout aussi mal écrit puisque accusée (à tort) d’assassinat mais qui ne se défend guère. rueducine.com-la-brigade-heroique-photo (4)
Heureusement que Raoul Walsh maîtrise parfaitement sa réalisation à défaut du scénario qui s’avère peu convaincant. Ses scènes extérieures sont magnifiques et les scènes d’action (les attaques indiennes) sont spectaculaires.
D’ailleurs les scènes indiennes sont toutes formidables.
Même si à Hollywood au début des années 1950 les Sioux n’étaient que de redoutables guerriers qu’il fallait réduire et le général Custer un héros à célébrer. Heureusement que les Crees sont « de bons indiens » soumis à l’autorité gouvernementale.
Dans ce film Custer est en partie vengé. C’est déjà ça!rueducine.com-la-brigade-heroique-photo (2)

Lire plus de critiques sur SensCritique

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE : La rencontre entre Crees et Sioux pour une éventuelle alliance contre le Canada avec une multitude de figurants. Très impressionnant!rueducine.com-la-brigade-heroique-photo

NOTE : 12/20

Cliquer ici pour voir la vidéo.

L’ANECDOTE : Il semblerait que la petite taille de Alan Ladd (1.68 m) ait été un petit peu exagérée. Il n’a jamais été question qu’il se percha sur une caisse ni que l’on creusa une tranchée pour sa partenaire Shelley Winters qui était encore plus petite que lui (1.61 m) afin qu’ils se parlèrent les yeux dans les yeux. Même si Shelley Winters qui le laissait entendre aimait bien à lancer quelques perfidies à droite et à gauche…rueducine.com-la-brigade-heroique-poster

FILMS DE Raoul Walsh DÉJÀ COMMENTÉS :

BRIGADE HEROÏQUE (LA) (1954) est un article de Rue du Cine | News, cinéma, critiques de films.

ALVAREZ KELLY (1966)

$
0
0

rueducine.com-alvarez-kelly-1966FILM DE : Edward Dmytryk
PAYS : USA
GENRE : Western
AVEC : William Holden, Richard Widmark, Patrick O’Neal, Janice Rule, Roger C. Carmel, Richard Rust, Victoria Shaw, Harry Carey Jr. …
SCÉNARIO : Franklin Coen
MUSIQUE : Johnny Green

Pour plus de détails voir IMDB

SYNOPSIS : Alvarez Kelly a traversé avec un immense troupeau de bovins l’Est du Pays du Texas jusqu’à la Virginie. A quelques lieues de Richmond il doit remettre le troupeau au colonel Steadman de l’armée nordiste. Celle-ci encercle totalement la capitale confédérée dont les troupes sudistes à l’agonie meurent de faim. Alvarez Kelly se fait enlever par le colonel Rossiter et sa troupe de sudistes jusqu’au-boutistes. Ordre lui est donné de dérober le bétail qu’il vient de vendre et le faire passer à travers les lignes nordistes pour soulager en nourriture Richmond. Mais on ne s’improvise pas cow-boy. Alvarez Kelly doit former la troupe sudiste, tout en tentant de reprendre sa liberté…rueducine.com-alvarez-kelly-photo

CRITIQUE : Ce western ne fait pas partie des classiques du genre.
Malgré un sujet original : l’approvisionnement des troupes durant la guerre de sécession, le traitement n’est guère à la hauteur. Tout d’abord le spectateur perçoit mal la situation désespérée des Etats du sud qui vivent leurs derniers mois de guerre.
Il manque des scènes d’Etat-Major dans la capitale sudiste. Il manque aussi des scènes à Richmond qui montrent une ville exsangue.
De plus le scénariste tente d’introduire une rivalité amoureuse entre Alvarez Kelly et le colonel Rossiter totalement inutile et inintéressante.
Cependant les prestations de William Holden et Richard Widmark sans être pour autant inoubliables sont solides. Patrick O’ Neal aurait peut-être mérité un rôle un peu plus étoffé car lui aussi fait une belle composition de rôle.
La réalisation de Edward Dmytryk laisse beaucoup à désirer surtout dans la bataille finale, où les caméras sont mal placées, le montage est bâclé, et donne l’impression désagréable d’amateurisme.
La musique de Johnny Green n’a aucun mérite.rueducine.com-alvarez-kelly-poster (3)

Lire plus de critiques sur SensCritique

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE : L’utilisation du troupeau de bétail comme arme pour enfoncer les lignes nordistes. Cependant Howard Hawks dans son film « La rivière rouge » (« Red river« ) (1948) avait fait bien mieux et bien plus spectaculaire.rueducine.com-alvarez-kelly-photo

NOTE : 11/20

Cliquer ici pour voir la vidéo.

L’ANECDOTE : Edward Dmytryk (1908-1999) est un des « 10 d’Hollywood ».
Ils sont producteurs, scénaristes ou réalisateurs et soupçonnés de sympathie communiste. Ils sont convoqués par la commission d’activités antiaméricaines (HUAC). Refusant de répondre aux questions en invoquant le 1er amendement de la Constitution américaine, ils sont accusés d’outrage par le Congrès. Et aussitôt mis au ban d’Hollywood lors d’une réunion des principaux studios au Waldorf Astria à New York qui les met sur une liste noire. Edward Dmytryk fut condamné à 6 mois de prison et 500$ d’amende. Après deux années d’exil en Angleterre il rentre aux Etats-Unis pour purger sa peine mais surtout négocier.
Des 10 seul Edward Dmytryk s’est finalement rétracté donnant 26 noms de communistes ou sympathisants dont tous étaient déjà connus de l’HUAC.  Il peut reprendre sa carrière à Hollywood. Sa réputation de traître ne le quittera plus.rueducine.com-alvarez-kelly-poster

FILMS DE Edward Dmytryk DÉJÀ COMMENTÉS :

ALVAREZ KELLY (1966) est un article de Rue du Cine | News, cinéma, critiques de films.

DJANGO UNCHAINED (2012)

$
0
0

rueducine.com-django-unchained-2012FILM DE : Quentin Tarantino
PAYS : USA
GENRE : Western
AVEC : Jamie Foxx, Christoph Waltz, Leonardo Di Caprio, Kerry Washington, Samuel L. Jackson, Don Johnson…
SCÉNARIO : Quentin Tarantino
MUSIQUE : Luis Enriquez Bacalov, Ennio Morricone, Riz Ortolani, Jerry Goldsmith, Franco Micalizzi…

Pour plus de détails voir IMDB

SYNOPSIS : Texas 1858, une petite file d’esclaves noirs sont menés à pied à travers le pays. Ils sont gardés par deux hommes à cheval. Quand dans la nuit ils croisent un certain docteur Schultz. Celui-ci recherche les frères Brittle et demande aux deux gardiens de la troupe d’esclave s’il peut les interroger. Effectivement l’un d’entre eux nommé Django connaît les trois frères Britlle. Or pour remettre la main sur eux, seul ce Django peut l’aider car lui seul sait à quoi les frères Brittle ressemblent. Le docteur Schultz tente de négocier la libération de Django, mais Ace et Dicky Speck refusent ils ont un contrat à remplir. Le docteur Schultz abat Ace et blesse Dicky. Il libère Django de ses chaines et laisse les autres esclaves avec les clefs de leurs fers et un blessé à achever pour recouvrer leur liberté…rueducine.com-django-unchained-photo

CRITIQUE : Une fois n’est pas coutume je vais dire du bien d’un film de Quentin Tarantino.
Ce western qui rend hommage au westerns italiens (dits « spaghettis ») va au-delà de l’hommage (par son titre qui fait référence au « Django » de Sergio Corbucci, par la musique de Luis Enriquez Bacalov et Ennio Morricone deux des plus grands compositeurs du western italien par sa violence qui fut la marque de fabrique du genre italien et par ce caméo de Franco Nero le Django original) pour embrasser le thème de l’esclavage peu souvent développé dans ce genre de film.
Et c’est par ce choix là que Quentin Tarantino marque des points. rueducine.com-django-unchained-photo (3)C’est par son travail scénaristique pour décortiquer ce qu’était l’esclavage que le réalisateur met de l’ampleur à son film. Le réalisateur a pris à bras le corps cette thématique plutôt tabou aux Etats-Unis et en a fait le carburant de son film qui ne manque pas de vivacité.
Il nous propose aussi des personnages complexes souvent paradoxaux. Comme ce chasseur de primes allemand à la logorrhée insatiable et aux idées anti-négrières, interprété avec brio par Christoph Waltz. Ou ce méchant qui sous des dehors de bonhomie et de sympathie est un infâme barbare. Leonardo Di Caprio dans une de ses meilleures prestations.
Les seconds rôles et apparitions sont extrêmement bien travaillées. Les scènes de fusillades dantesques. Le spectacle est assuré.rueducine.com-django-unchained-photo (4)
Quentin Tarantino alterne les séquences d’humour et de violence avec assez de bonheur tout au moins plus que d’habitude. Mais son gros pêché réside toujours en l’utilisation en dépit du bon sens, de musiques géniales des grands musiciens de bandes originales de films, mélangées à des morceaux de pop ou de rap. Ces utilisations peuvent plaire à un public occasionnel ou n’ayant pas les références de ces musiques. Mais entendre la musique d’un western de Don Siegel « Sierra torride » (« Two mules for sister Sara« ) (1970) ou pire encore celle d’un film de Roger Spottiswoode « Under fire » (1983) sur le conflit au Nicaragua interpelle le cinéphile, et l’empêche de véritablement profiter de ce moment.
Il en va de même avec les (trop) nombreuses citations, références, clins d’œil qui émaillent le film et troublent plus qu’aident au visionnage. La cinéphilie ça a du bon, l’invocation systématique ça lasse.rueducine.com-django-unchained-photo (2)

Lire plus de critiques sur SensCritique

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE : Quentin Tarantino règle son compte de façon définitive au Ku Klux Klan (KKK) par une scène d’un comique assez irrésistible sur la confection à la hâte des cagoules qui les empêchent d’y voir. Quand des bouseux du sud menés par quelques notables dégénérés se déguisent pour mener des missions vengeresses…rueducine.com-django-unchained-photo (5)

NOTE : 15/20

Cliquer ici pour voir la vidéo.

L’ANECDOTE : UA la sortie de ce film, une brouille avec le compositeur Ennio Morricone outré de l’utilisation de ses musiques a failli compromettre les futures collaborations du réalisateur américain avec le maestro.
Tout est arrangé : Ennio Morricone composera la musique du prochain western de Quentin Tarantino qui s’intitulerait « Les huit salopards » (« The Hateful eight« ).

FILMS DE Quentin Tarantino DÉJÀ COMMENTÉS :

DJANGO UNCHAINED (2012) est un article de Rue du Cine | News, cinéma, critiques de films.

FUREUR APACHE (1972)

$
0
0

rueducine.com-fureur-apache-1972FILM DE : Robert Aldrich
TITRE ORIGINAL : Ulzana’s raid
PAYS : USA
GENRE : Western
AVEC : Burt Lancaster, Bruce Davison, Jorge Luke, Richard Jaekel, Joaquín Martínez, Lloyd Bochner, Dran Hamilton…
SCÉNARIO : Alan Sharp
MUSIQUE : Frank De Vol

Pour plus de détails voir IMDB

SYNOPSIS : Années 1880 l’apache Ulzana et une poignée de ses hommes quittent la réserve de San Carlos en Arizona. Aussitôt dans le Fort le plus proche l’alerte est donnée. Le commandant du Fort désigne un jeune lieutenant pour aller rechercher mort ou vif l’indien et ses hommes. On lui attribue un conseiller MacIntosh et son pisteur indien Ke-Ni-Tay. Ulzana et ses apaches massacrent tous les blancs qu’ils rencontrent et les pillent. Le lieutenant Garnett DeBuin supporte difficilement de voir les cadavres atrocement mutilés des colons et veut en finir au plus vite tandis que MacIntosh cherche à gagner du temps et à épuiser Ulzana dans un traque sans pitié…rueducine.com-fureur-apache-photo (4)

CRITIQUE : Ce western se veut un hommage du scénariste Alan Sharp au chef d’oeuvre de John Ford « La prisonnière du désert » (« The searchers« ) (1956). Et effectivement le film est basé sur la même trame : deux personnages antagonistes en âge et en perception des choses poursuivent des indiens.
Seulement Alan Sharpe et Robert Aldrich ne font effectivement que rendre hommage au travail de Frank S. Nugent et John Ford. Ils ne parviennent pas à se hisser à la hauteur de leur modèle qui il faut le dire est une montagne cinématographique flamboyante et magistrale.
Le film s’inspire de faits réels réécrits, édulcorés, scénarisés pour le cinéma, il ne cherche pas la véracité historique. Il est juste le moyen de dénoncer un des pans critique de l’histoire des Etats-Unis qui s’est soldé par un génocide indien plus ou moins exprimé ou revendiqué durant la conquête de l’ouest. rueducine.com-fureur-apache- photo (7)
Les atrocités indiennes n’étant que la réponse d’une impuissance face à la force de l’armée des Etats-Unis et à la pression de plus en plus insupportable de la colonisation qui menait tout droit à l’extinction des peuples indiens.
Le film oppose deux visions face aux atrocités indiennes. Une vision chrétienne d’incompréhension et de riposte aveugle sacrifiant un grand nombre de ses congénères. L’autre plus ethnologique et qui cherche à comprendre les motivations ainsi que les coutumes de ces apaches pour mieux les contrer avec le moins de dégâts possible. Le traitement de la violence est assez cru (depuis le spectateur a vu bien pire). Les scènes d’action sont extrêmement bien maîtrisées. Robert Aldrich confirme qu’il est un réalisateur de cinéma viril.
Cependant l’importance des dialogues est plus accrue dans cet opus car ils permettent de mesurer les différents points de vue de ceux qui pourchassent les indiens.
Burt Lancaster qui retrouve Robert Aldrich pour la troisième fois après « Bronco Apache » (1954) et « Vera Cruz » (1954), décroche un de ses meilleurs rôles.
La musique de Frank DeVol est plus anecdotique.rueducine.com-fureur-apache-photo (2)

Lire plus de critiques sur SensCritique

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE : Après que MacIntosh ait tué un apache et blessé un autre et dispersé les chevaux des indiens, le lieutenant DeBuin envoie deux hommes sur la trace du blessé. En attendant leur retour une halte est improvisée dans les hautes herbes jaunies de la prairie. Très bon moment où les personnages se disent les choses.rueducine.com-fureur-apache-photo (5)

NOTE : 14/20

Cliquer ici pour voir la vidéo.

L’ANECDOTE : Il existe deux versions du film. L’une détenue par le studio à laquelle Robert Aldrich a accompagné le montage. L’autre appartient à Burt Lancaster co-producteur du film.
Mais les deux versions sont vraiment très proches elles diffèrent dans des plans de scènes d’action et dans des dialogues au sein de ces scènes. Dans la durée les deux versions sont égales.rueducine.com-fureur-apache-poster

FILMS DE Robert Aldrich DÉJÀ COMMENTÉS :

FUREUR APACHE (1972) est un article de Rue du Cine | News, cinéma, critiques de films.

DÉSERT DE LA PEUR (LE) (1951) Ré-intitulé UNE CORDE POUR TE PENDRE (1963)

$
0
0

rueducine.com-une-corde-pour-te-pendre-1951FILM DE : Raoul Walsh
TITRE ORIGINAL : Along the great divide
PAYS : USA
GENRE : Western
AVEC : Kirk Douglas, Virginia Mayo, Walter Brennan, John Agar, Morris Ankrum, Ray Teal, Charles Meredith…
SCÉNARIO : Walter Doniger, Lewis Meltzer
MUSIQUE : David Buttolph

Pour plus de détails voir IMDB

SYNOPSIS : Au sud des Etats-Unis, le Marshal Merrick et ses deux suppléants, interviennent lors d’un lynchage. Ned Roden un éleveur de bétail et ses cowboys accusent Pop Keith du meurtre de son fils aîné, ainsi que du vol de 12 têtes de bétail. Le marshal est obligé de menacer les hommes de Roden pour emmener le prisonnier avec lui, afin qu’il soit jugé en bonne et due forme. Ned Roden veut tendre un piège au marshal et ses hommes, pour les abattre et pouvoir pendre Keith. mais les hommes de Roden se désolidarisent. Ned Roden part à la recherche du cadavre de son fils tandis que son fils cadet est chargé d’entamer la poursuite de Merrick et son prisonnier…rueducine.com-une-corde-pour-te-pendre-photo (2)

CRITIQUE : Western de facture tout à fait correcte. Ce n’est pas du grand Raoul Walsh mais si les situations sont connues (un prisonnier défendu contre des lyncheurs, une traversée de désert périlleuse, un prisonnier retors), le film est bien construit, et n’ennuie jamais.
Cependant il est vrai qu’il manque un peu de piment dans cette histoire somme toute assez prévisible.
Une fois de plus Raoul Walsh donne la pleine puissance à ses décors naturels. Que ce soit la sierra ou le désert, sa caméra est toujours idéalement située pour en restituer le maximum de puissance évocatrice.
Kirk Douglas est dans son premier rôle de western, et donne déjà beaucoup d’ampleur à son jeu. Il permet d’entrevoir ce que sera son talent.
Walter Brennan en vieux voleur de bétail roublard et qui joue à fond la carte de la faiblesse psychologique du marshal est excellent.
Virginia Mayo retrouve Raoul Walsh pour son second film du genre après « La fille du désert » (« Colorado territory« ).
La musique de David Buttolph colle aux images. Un peu trop peut-être.rueducine.com-une-corde-pour-te-pendre-photo (7)

Lire plus de critiques sur SensCritique

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE : La poursuite dans la sierra avec deux personnages (le marshal et le fils de l’éleveur) qui se recherchent à travers les roches. Bon suspens et utilisation magistrale du décor.rueducine.com-une-corde-pour-te-pendre-photo (5)

NOTE : 13/20

Cliquer ici pour voir la vidéo.

L’ANECDOTE : Virginia Mayo (1920-2005), qui était à l’époque une actrice les plus courues avait deux ans auparavant tourné, toujours pour Raoul Walsh (1887-1980) et avec James Cagney (1899-1986) un chef d’oeuvre du film noir « L’enfer est à lui » (« White Heat« ) (1949).rueducine.com-une-corde-pour-te-pendre-poster

FILMS DE Raoul Walsh DÉJÀ COMMENTÉS :

DÉSERT DE LA PEUR (LE) (1951) Ré-intitulé UNE CORDE POUR TE PENDRE (1963) est un article de Rue du Cine | News, cinéma, critiques de films.

RUÉE VERS L’OUEST (LA) (1960)

$
0
0

rueducine.com-la-ruee-vers-l-or-1960FILM DE : Anthony Mann et Charles Walters
TITRE ORIGINAL : Cimarron
PAYS : USA
GENRE : Western, Aventures
AVEC : Glenn Ford, Maria Schell, Arthur O’Connell, Anne Baxter, Vladimir Sokoloff, David Opatoshu, Harry Morgan, Russ Tamblyn, Mercedes McCambridge, Vic Morrow…
SCÉNARIO : Arnold Schulman
MUSIQUE : Franz Waxman

Pour plus de détails voir IMDB

SYNOPSIS : Kansas City,1889, Sabra fille de bonne famille est tombée amoureuse de Yancey « Cimarron » Cravat au grand dam de sa famille qui ne sait rien de cet inconnu. Yancey vient la chercher pour l’épouser et la mener en Oklahoma où il la ferme intention de devenir fermier après s’être approprié un lopin de terre sur cette terre que le gouvernement va ouvrir. Il se rend donc sur la ligne de départ de cette nouvelle conquête, et parmi les milliers de prétendants, fait de curieuses rencontres, de personnages plus ou moins recommandables qu’il connaît bien. Il faut dire que Yancey Cravat a un passé de joueur, de bandit et… d’avocat…

CRITIQUE : Ce film est un remake d’un autre film signé Wesley Ruggles de 1931 à peine plus réussi qui a cependant reçu le premier et unique Oscar du meilleur film pour un western, jusqu’au couronnement de Clint Eastwood et son « Impitoyable » (« Unforgiven« ) (1992).
Déjà le titre français est trompeur car il ne prend en compte que la première demi-heure. Certes c’est la plus appréciable. Avec pas mal d’humour (le héros connaît du monde et pas le plus reluisant sous les yeux ébahis de sa récente épouse), une galerie de portraits assez bien troussée, une chevauchée énorme, et la création de toute pièce d’une ville champignon.
Le titre original « Cimarron » qui se base sur le surnom du héros aurait été mieux adapté. Il fallait donc garder le titre original.
Le film est en fait une vaste chronique sur près de 25 années, en cela il est fidèle au roman de Edna Ferber.
Mais cela donne un résultat bien inégal et des longueurs difficilement supportables.
Autant les petits westerns qu’il a tourné avec James Stewart et qui font partie de la légende du western au cinéma sont de véritables bijoux voire des chefs-d’oeuvre « Winchester 73 » (1950), « L’appât » (« The naked spur« ) (1953), « L’homme de la plaine » (« The man from Laramie« )… autant cette superproduction ne tient pas ses promesses; et au fur et à mesure que le temps passe (et dans la salle de projection et sur l’écran) le film se délite et n’a plus rien d’un western.
Et l’on finit à deux doigts du mélo.
Les scènes sont collées les unes aux autres et le liant qu’était Glenn Ford disparu de l’écran, s’évapore avec lui. La dernière demi-heure est assez catastrophique, et il y a bien longtemps que l’on s’est désintéressé du sort de la famille Cravat.
D’autant que c’est Maria Schell qui tient lieu de vedette et l’on ne peut pas dire qu’elle soit à la hauteur.
Le réalisateur semble noyé par le gigantisme du projet. Pourtant il réussit la plus grande scène du film qui vient au bout d’une vingtaine de minutes, celle de la ruée sur les parcelles de terrain de l’Oklahoma.
Mais peut-être est-ce une des scènes signées Charles Walter qui n’a pas eu droit à son nom au générique.
Il faudrait faire un film sur ce personnage de Cravat où on le verrait à ses débuts jusqu’à ce qu’il se marie et devienne journaliste.

Lire plus de critiques sur SensCritique

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE : Bien entendu la concentration de milliers de pionniers sur une ligne de départ et la folle chevauchée pour un lopin de terre.

NOTE : 08/20

Cliquer ici pour voir la vidéo.

L’ANECDOTE : Avec « La ruée vers l’ouest » Anthony Mann inaugure un triptyque à grand spectacle et gros moyens. malgré l’échec du premier film suivront « Le cid » (1961) et « La chute de l’empire romain » (1964).rueducine.com-la-ruee-vers-l-or-poster

FILMS DE Anthony Mann DÉJÀ COMMENTÉS :

FILMS DE Charles Walters DÉJÀ COMMENTÉS :

RUÉE VERS L’OUEST (LA) (1960) est un article de Rue du Cine | News, cinéma, critiques de films.

RIVIÈRE D’ARGENT (LA) (1948)

$
0
0

rueducine.com-la-riviere-d-argent-1948FILM DE : Raoul Walsh
TITRE ORIGINAL : Silver river
PAYS : USA
GENRE : Western
AVEC : Errol Flynn, Ann Sheridan, Thomas Mitchell, Bruce Bennett, Tom D’Andrea, Barton MacLane, Monte Blue…
SCÉNARIO : Harriet Frank Jr., Stephen Longstreet
MUSIQUE : Max Steiner

Pour plus de détails voir IMDB

SYNOPSIS : Pendant la bataille de Gettysburg le capitaine McComb de l’Union, est chargé avec une petite troupe de veiller à un chariot rempli en billets de banque d’1 million de dollars avec pour ordre de ne pas bouger de sa position. Mais au bout d’un moment un détachement de cavalerie sudiste fonce sur le chariot obligeant le capitaine McComb à fuir. Puis voyant que le chariot risquait d’être pris, à brûler le contenu de celui-ci. Mis aux arrêts et traduit en cour martiale, il est destitué de l’armée…rueducine.com-la-riviere-d-argent-photo (3)

CRITIQUE : Film atypique qui commence pendant la guerre de sécession et se mue rapidement en film sur la finance et la naissance du capitalisme, et sa montée en puissance dans une contrée minière.
Une fois de plus le western nous montre un homme qui débute par la possession (souvent plutôt malhonnêtement) d’un saloon avec tables de jeu puis qui étant son empire, et son influence financière rapidement sur toute une ville. Il semblerait (avec les propriétaires de bétail) que ce soit un archétype de modèle de réussite dans l’ouest en ces années de conquêtes territoriales.
Ici McComb met la main par ruse sur des tables de jeu qui ne lui appartiennent pas.
Quoiqu’il en soit le film est passionnant de bout en bout même s’il perd de sa fonctionnalité westernienne pour ne la recouvrer qu’à la toute fin.
Le film est avant tout la critique d’un système capitaliste qui lorsqu’il fonctionne sans anicroche enrichit tout le monde (les petits modestement et les gros énormément.rueducine.com-la-riviere-d-argent-photo Mais quand le système se grippe, ceux qui trinquent ce sont les premiers. Les seconds même ruinés ne subissent pas les désagréments de leurs ex-employés. Walsh et ses scénaristes montrent un système pervers en soi qui certes crée de la croissance mais au prix de moultes crises plus ou moins destructrices. Ainsi elle broie les opposants mais aussi qui dresse ses partisans les uns contre les autres.
Errol Flynn malgré une réputation désastreuse (cf l’anecdote) est une fois de plus impeccable tout comme Ann Sheridan dont on ignore de nos jours l’importance de cette actrice dans les années 1930-1950.
Les seconds rôles (Thomas Mitchell, Tom D’Andrea) sont bien servis et ne sont pas que des faire valoir à la star du film.
Raoul Walsh tourne beaucoup en intérieurs pour ce film, lui qui a la réputation d’être un maître du tournage en extérieurs. Il parvient à tourner deux scènes où les extérieurs sont primordiaux. Le tout début du film et la scène où Michael McComb met la main sur sa nouvelle propriété. D’un coup de panoramique le réalisateur nous représente ce que sera le domaine ses activités et ses limites.
La musique de Max Steiner sans faire partie de ses plus belles compositions est une belle réussite.rueducine.com-la-riviere-d-argent-poster

Lire plus de critiques sur SensCritique

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE : L’ouverture du film jusqu’à l’incendie du chariot plein de billets de banque. La plongée dans la guerre de sécession est une grande réussite.rueducine.com-la-riviere-d-argent-photo (2)

NOTE : 15/20

Cliquer ici pour voir la vidéo.

L’ANECDOTE : Errol Flynn avait une mauvaise réputation d’alcoolique (et pour cause!). Les journées de tournage étaient en général saccagés par l’ivrognerie de l’acteur incapable alors de se tenir. Jack Warner plus qu’agacé par le comportement de sa star a laissé traîner une note dans laquelle il engageait financièrement l’acteur si le tournage devait être perturbé et son coût augmenté par la suite de son comportement. Sous pression Errol Flynn eut d’énormes tensions avec Raoul Walsh qui ne tourna plus avec lui. C’était leur 8ème collaboration.rueducine.com-la-riviere-d-argent-poster (2)

FILMS DE Raoul Walsh DÉJÀ COMMENTÉS :

RIVIÈRE D’ARGENT (LA) (1948) est un article de Rue du Cine | News, cinéma, critiques de films.


ALAMO (1960) (version studio : 167 minutes)

$
0
0

rueducine.com-alamo-1960FILM DE : John Wayne
TITRE ORIGINAL : The Alamo
PAYS : USA
GENRE : Western, Guerre
AVEC : John Wayne, Richard Widmark, Laurence Harvey, Ken Curtis, Richard Boone, Patrick Wayne, Frankie Avalon…
SCÉNARIO : James Edward Grant
MUSIQUE : Dimitri Tiomkin

Pour plus de détails voir IMDB

SYNOPSIS : Texas février 1836, le général Sam Houston doit constituer une armé pour faire face au menaçant général Antonio Lopez de Santa Anna de l’armée du Mexique qui veut reprendre ce territoire. Houston demande au jeune colonel William Travis de maintenir une position sur une ancienne mission d’Alamo près de San Antonio. Les maigres troupes du colonel Travis se voient renforcées par l’arrivée de Jim Bowie et ses troupes puis par Davy Crockett et ses trappeurs du Tennessee moins de 200 hommes devront se battre contre des milliers de soldats mexicains dans un Fort aux défenses faibles…rueducine.com-alamo-photo (2)

CRITIQUE : Évacuons de suite l’aspect historique. Comme à l’accoutumée les américains n’en font qu’à leur tête : ils se contrefichent de l’Histoire pour lui préférer la légende.
Et pour le prix d’un film ce sont trois légendes qui s’affichent, trois colonels qui laissent leur vie en héros dans un bled paumé du fin fond du Texas. Ils meurent pour la liberté (mais pas celle des noirs) et l’indépendance deux idéaux chéris par les hommes du sud. De plus leur sacrifice ne sera pas vain, un mois et demi plus tard Sam Houston balaye l’armée de Santa Anna lui même fait prisonnier. Et le Texas devint indépendant du Mexique.rueducine.com-alamo-poster (3)
John Wayne pour un coup d’essai sans faire un coup de maître (le film souffre de quelques longueurs et grandiloquences) parvient à tenir son film pendant près de trois heures. On ne s’ennuie pas malgré les longueurs, d’autant que John Wayne n’est visiblement pas venu diriger ce film uniquement pour sa propre gloire, Richard Widmark et Laurence Harvey ont d’excellentes scènes sans lui. Tous deux sont d’ailleurs impeccables. Certains seconds rôles (masculins ou féminins) sont touchants.
Les scènes de bataille sont une des réussites majeures du film. La dernière où le fort croule sous le nombre d’assaillants est spectaculaire.
La musique de Dimitri Tiomkin n’est pas de reste. Le musicien trouve quelques superbes airs ainsi que de bonnes chansons. Le degüello joué à longueur de temps est superbe, c’est aussi une belle idée cinématographique qui annonce le drame.

rueducine.com-alamo-photo

Lire plus de critiques sur SensCritique

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE : Le colonel Bowie reçoit des nouvelles de l’extérieur. Un chapeau sert de transmetteur de message. Mais les nouvelles ne sont pas bonnes. Bowie apprend la mort de sa femme. Le colonel Travis toujours règlement-règlement vient reprocher à Bowie d’avoir reçu une communication interdite.rueducine.com-alamo-photo (4)

NOTE : 14/20

Cliquer ici pour voir la vidéo.

L’ANECDOTE : Première réalisation de John Wayne il s’est fait la main 5 ans auparavant sur le film « L’allée sanglante »  de William A. Wellman. John Wayne a surtout beaucoup appris de son mentor John Ford. Ce dernier s’est d’ailleurs invité sur le tournage. John Wayne embarrassé par sa présence, lui a confié un tournage de seconde équipe. Tournage dont aucun matériel n’a été utilisé dans le film. John Ford n’a donc pas été coréalisateur du film contrairement à ce que l’on peut lire ici où là.rueducine.com-alamo-poster (2)

FILMS DE John Wayne DÉJÀ COMMENTÉS :

ALAMO (1960) (version studio : 167 minutes) est un article de Rue du Cine | News, cinéma, critiques de films.

ROI ET QUATRE REINES (LE) (1956)

$
0
0

rueducine.com-le-roi-et-quatre-reines-1956FILM DE : Raoul Walsh
TITRE ORIGINAL : The king and four queens
PAYS : USA
GENRE : Western
AVEC : Clark Gable, Eleanor Parker, Jo Van Fleet, Jean Willes, Barbara Nichols, Sara Shane…
SCÉNARIO : Richard Alan Simmons, Margaret Fitts
MUSIQUE : Alex North

Pour plus de détails voir IMDB

SYNOPSIS : Des coups de feux retentissent dans la sierra, un cavalier surgit d’un buisson et avec son cheval franchit un piton rocheux. A ses trousses trois hommes à cheval. En redescendant du sommet par un éboulis, l’homme sème ses poursuivants qui estiment trop risquée la poursuite. Délesté de ses poursuivant l’homme arrive dans une ville et rentre dans un saloon. Il profite de la glace devant le comptoir pour se raser et se cautériser au whisky. Pendant la conversation, Dan Kehoe (ainsi se nomme le cavalier) apprend qu’une certaine veuve Mc Dade vit dans un ranch avec ses quatre brus. Ses 4 fils après un cambriolage d’une banque se sont retranchés dans un grange où un baril de poudre a explosé. Trois corps méconnaissables ont été découverts, le quatrième fils a filé mais on ignore lequel. Le magot est toujours caché quelque part dans le ranch. Mais les cinq femmes le défendent âprement et la mère est une fine gâchette qui en a descendu plus d’un…rueducine.com-le-roi-et-quatre-reines-photo

CRITIQUE : Western atypique tiré d’un roman de Margaret Fitts et qui commence sur les chapeaux de roues puis un quart d’heure plus tard tourne gentiment à la comédie romantique. Celle-ci ne manque pas de charme.
Les quatre supposées veuves (une ne l’est pas mais laquelle?) des quatre outlaws ne manquent pas de charmes, et sont toutes prêtes à tomber dans les bras de cet homme qui a su franchir la porte du ranch sans (trop) de dommage.
Clark Gable joue les cyniques avec un certain allant, attisant les unes et les autres, leur faisant miroiter une possible fuite de leur prison sans barreau mais surtout pour apprendre où est le magot planqué dans la propriété.
Raoul Walsh s’amuse à pervertir les codes de la comédie sentimentale.
Le début tonitruant du film est une vraie fausse piste, la fin est lapidaire, mais au milieu du film s’est un régal de voir Clark Gable jouer au poker menteur des sentiments.
On retiendra Jo Van Fleet jouer à 41 ans une sexagénaire flingueuse digne de Ma Dalton. Mais surtout Eleanore Parker qui en rabat autant en cynisme que Clark Gable et qui est formidable dans ce rôle.
Bien entendu Raou Walsh maîtrise les espaces et le « cinemascope » comme personnes que ce soit dans une poursuite à cheval ou dans le ranch dans une trajectoire de chambre en chambre « andante assai ».
Excellente musique de Alex North qui excelle dans le western.rueducine.com-le-roi-et-quatre-reines-poster (2)

Lire plus de critiques sur SensCritique

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE : A la nuit tombée Dan Kehoe se promène en sifflotant ce qui excite les quatre présumées veuves. Puis il passe devant chaque porte des chambres où chacune sort et obtient de lui un baiser. rueducine.com-le-roi-et-quatre-reines-photo (2)

NOTE : 15/20

Cliquer ici pour voir la vidéo.

L’ANECDOTE : A la demande de Clark Gable les extérieurs sont tournés dans Utah (là où est supposé se passer l’action). L’acteur est un familier de cette région où il a chassé auparavant.rueducine.com-le-roi-et-quatre-reines-poster

FILMS DE Raoul Walsh DÉJÀ COMMENTÉS :

ROI ET QUATRE REINES (LE) (1956) est un article de Rue du Cine | News, cinéma, critiques de films.

MONTE WALSH (1970)

$
0
0

rueducine.com-monte-walsh-1970FILM DE : William A. Fraker
PAYS : USA
GENRE : Western
AVEC : Lee Marvin, Jack Palance, Jeanne Moreau, Mitchell Ryan, Jim Davis…
SCÉNARIO : Lukas Heller, David Zelag Goodman
MUSIQUE : John Barry
Chanson générique : Mama Cass

Pour plus de détails voir IMDB

SYNOPSIS : Monte Walsh et Chet Rollins de vieux cowboys reviennent d’un hiver de trappage avec quelques peux de bêtes à revendre. Mais l’argent va très vite venir à manquer et ils cherchent un ranch qui pourrait les embaucher. Mais le travail n’est plus ce qu’il était tous les ranchs des alentours ont été rachetés par un consortium qui n’a que faire des hommes leur préférant la rentabilité…rueducine.com-monte-walsh-photo (5)

CRITIQUE : Ce film est une chronique d’un ouest moribond voué au capitalisme galopant. Les ranchers ne sont plus que des hommes aux mains de potentats nationaux, et les cowboys subissent la loi du marché de l’emploi. Il est grand temps pour eux quand les articulations commencent à craquer et les dents à tomber de se caser auprès d’une femme qui a un peu de biens.
Film au ton doux-amer sans véritable intrigue. Ce western évoque la fin des grandes épopées à la « Chisum« . Les barbelés entourent les propriétés vidées de leurs ouvriers. Après les aventuriers qui ont repoussé les frontières, place aux financiers dans un monde bien défini. les prostituées qui avaient déjà quitté la ville car trop vieilles, ont bien du mal à boucler les fins de mois…
Pas de grandes chevauchées, pas de coups de revolvers intempestifs, les attaques de banque ont lieu hors champs. Reste les bagarres dans les saloons, et quelques chevaux à dresser.rueducine.com-monte-walsh-photo (3)
Le duo Lee Marvin-Jack Palance fonctionne à merveille. Ils arrivent à restituer par leur jeu subtil une amitié tellement ancienne qu’elle se suffit de peu de paroles et de quelques échanges de regards.
Jeanne Moreau joue les vedettes américaines dans un rôle de prostituée en retour d’âge.
La dernière demi-heure renoue avec ce que l’on peut appeler « une intrigue classique » dans le western. Monte Walsh poursuivant un assassin.
Excellente musique de John Barry.

Lire plus de critiques sur SensCritique

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE : Une nuit, Monte Walsh voit dans une rue de la ville un cheval non encore dressé. Il décide de le faire non sans mal et sans destruction. Énorme scène de cascades.rueducine.com-monte-walsh-photo

NOTE : 13/20rueducine.com-monte-walsh-photo (4)

L’ANECDOTE : William A. Fraker (1923-2010) a été le directeur de la photographie sur 54 films parmi lesquels : « Rosemary’s baby » (1968) de Roman Polanski,  « Bullitt » (1968) de Peter Yates, « 1941 » (1979) de Steven Spielberg, « L’anti-gang » (« Sharky’s machine« ) de Burt Reynolds, « Wargames » (1983) de John Badham et « Tombstone » (1993) de George Pan Cosmatos. Il n’a tourné que 3 films dont « Monte Walsh » reste le plus remarquable.rueducine.com-monte-walsh-1970 (2)

FILMS DE William A. Fraker DÉJÀ COMMENTÉS :

MONTE WALSH (1970) est un article de Rue du Cine | News, cinéma, critiques de films.

INDÉSIRABLES (LES) (1972)

$
0
0

rueducine.com-les-indesirables-1972FILM DE : Stuart Rosenberg
TITRE ORIGINAL : Pocket money
PAYS : USA
GENRE : Comédie dramatique, Western
AVEC : Paul Newman, Lee Marvin, Strother Martin, Wayne Rogers, Hector Elizondo…
SCÉNARIO : Terrence Malick, John Gay
MUSIQUE : Alex North
Chanson générique : Carole King

Pour plus de détails voir IMDB

SYNOPSIS : Jim kane ramène de superbes appaloosas mais au moment de les vendre le vétérinaire leur découvre une maladie qui oblige Kane à les mettre 60 jours en quarantaine avant de pouvoir en toucher le moindre dollar. Jim Kane se trouve étranglé par les dettes. Auprès de la banque et de son ex femme. Quand un homme nommé Stretch vient chercher Kane pour rencontrer un certain Bill Garrett, homme d’affaire. Celui-ci lui propose d’aller lui chercher au Mexique des bêtes à cornes pour rodéo et de les lui ramener à Amarillo Texas. Jim accepte malgré la sulfureuse réputation d’escroc du dénommé Garrett, il va chercher son ami Leonard pour l’aider dans ce boulot dont il ne connaît pas toutes les ficelles…

CRITIQUE : Pourquoi ce film fonctionne si mal alors qu’il avait tous les atouts pour faire un film formidable? Deux grands acteurs un très bon scénariste (John Gay) un autre scénariste qui a des choses à prouver avant de passer à la réalisation (Terrence Malick), un réalisateur renommé (il a tourné l’excellent « Luke la main froide » (« Cool Hand Luke« ) en 1967 toujours avec Paul Newman). Je ne parle pas des techniciens tous renommés à Hollywood.
Le film est tiré d’un roman de Joseph P. Brown intitulé « Jim Kane » dont je ne saurai rien dire ne l’ayant pas lu.
Le film patine sérieusement tout du long. Les scènes semblent souvent inabouties, un peu en suspens, et la scène suivante ne vient pas combler cette sensation étrange ou après chaque scène le spectateur se dise « mais encore…? ».
D’autant que face à ces scènes un peu vaines, Paul Newman et Lee Marvin n’ont peut-être pas eu d’autre choix que d’en faire un peu trop pour tenter de stimuler le spectateur. Mais leur gesticulation est, elle aussi, parasite et fait plonger définitivement le film.
Dommage car ce buddy movie en forme de road movie et (à la marge) de western sur deux losers dans le business du bétail aurait pu être passionnant. Encore eut-il fallu un scénario digne de ce nom. La fin du film est tout aussi regrettablement inachevée.
Reste une petite musique signée Alex North qui relève un peu la sauce. Ainsi que la belle chanson de Carole King.

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Lire plus de critiques sur SensCritique

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE : Une petite scène romantique entre Paul Newman et une cowgirl mexicaine qui une fois encore n’aboutit nulle part. Christine Belford superbe.

NOTE : 10/20

Cliquer ici pour voir la vidéo.

L’ANECDOTE : Stuart Rosenberg (1927-2007) a tourné par trois fois avec Paul Newman (1925-2008). a Précédé Luke la main froide » (« Cool Hand Luke« ) et ont suivi le très méconnu « WUSA » (1970) et « La toile d’araignée » (« The drowing pool« ) (1975).rueducine.com-les-indesirables-poster

FILMS DE Stuart Rosenberg DÉJÀ COMMENTÉS :

INDÉSIRABLES (LES) (1972) est un article de Rue du Cine | News, cinéma, critiques de films.

RETOUR DE FRANK JAMES (LE) (1940)

$
0
0

rueducine.com-le-retour-de-frank-james-1940FILM DE : Fritz Lang
TITRE ORIGINAL : The return of Frank James
PAYS : USA
GENRE : Western, Procès
AVEC : Henry Fonda, Gene Tierney, Jackie Cooper, John Carradine, Henry Hull, J. Edward Bromberg, Donald Meek, Eddie Collins, Russell Hicks, George Barbier…
SCÉNARIO : Sam Hellman
MUSIQUE : David Buttolph

Pour plus de détails voir IMDB

SYNOPSIS : Jesse James est tué par les frères Ford. Frank James son frère qui s’est reconverti en paysan, apprend la mort de Jesse. Il décide de partir à la recherche des assassins de son frère. Son neveu le suit dans cette chasse à l’homme. Mais la justice veut l’arrêter et le juger…

CRITIQUE : Suite du film de Henry King « Le brigand bien aimé » (« Jesse James« ) (1939). Fritz Lang qui est alors en très mauvaise posture à Hollywood, son dernier film « Casier judiciaire » (« You and me« ) (1938) a été un bide terrible, de plus il traîne une réputation de tyran envers les acteurs qu’il méprise voici pour le fonds; et pour la forme Fritz Lang exhibe constamment un monocle qui a la fâcheuse tendance à rappeler le nazisme allemand triomphant en ce début des années 1940. C’est d’autant plus paradoxal que Lang est un réfugié qui a fui le régime hitlérien.
Le producteur Darryl F. Zanuck décide cependant de lui faire confiance pour tourner cette suite, il lui demande de se réconcilier avec Henry Fonda (qui reprend son rôle de Frank James de l’opus précédent) avec lequel il s’est fâché sur « J’ai le droit de vivre » (« You only live once« ) (1937). Henry Fonda n’appréciant guère ses manières brutales.
Les deux hommes parviennent à composer et le tournage se déroule sans trop de tensions. C’est Gene Tierney dans son premier rôle qui se fera sérieusement rabrouer au long du tournage.
Ce western est tout à fait honorable. Il n’atteint pas les sommets de son grand classique mais plus tardif « L’ange des maudits » (« Notorious« ) (1952). Le film pêche surtout par un scénario assez méandreux et qui patauge dans une contrevérité historique assez symptomatique de Hollywood, où l’on préfère la légende. Sam Hellman a (à ce moment-là) écrit une grosse trentaine de scénarios mais guère dont les films soient devenus des films remarquables encore moins des classiques. Le film est somme toute assez bavard et au final contient assez peu de scènes d’action.
Mais quand elles sont présentes elles sont sacrément réussies. Comme cette cavalcade dans la sierra.
On peut aussi regretter une multiplication de rôles secondaires qui n’ont pas tous une utilité flagrante.
Enfin on dira que la musique rutilante de David Buttolph est un véritable bonus au film. Il s’en trouve enrichi.

Lire plus de critiques sur SensCritique

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE : La scène du théâtre où les deux frangins Ford illustrent (et édulcorent largement) eux-mêmes leur geste sur scène ayant amené la fin de Jesse James. Frank James spectateur ne peut supporter le spectacle et se lève. Amenant un des frères Ford à le remarquer et lui lancer dans sa loge une lampe à pétrole, ce qui ne tarde pas à brûler le théâtre. Scène étonnante dans un western où l’on est plus habitué aux saloons et leurs spectacles plus légers.

NOTE : 13/20

Cliquer ici pour voir la vidéo.

L’ANECDOTE : La scène d’ouverture qui n’est sûrement pas de Fritz Lang, mais peut-être les chutes du montage du film de Henry King. L’assassinat de Jesse James fait entrer le spectateur de suite dans le vif du sujet.rueducine.com-le-retour-de-frank-james-poster

FILMS DE Fritz Lang DÉJÀ COMMENTÉS :

RETOUR DE FRANK JAMES (LE) (1940) est un article de Rue du Cine | News, cinéma, critiques de films.

CONVOI DES BRAVES (LE) (1950)

$
0
0

rueducine.com-le-convoi-des-braves-1950FILM DE : John Ford
TITRE ORIGINAL : Wagon master
PAYS : USA
GENRE : Western
AVEC : Ben Johnson, Joanne Dru, Harry Carey Jr., Ward Bond, Charles Kemper, Alan Mowbray, Hank Worden, Cliff Lyons…
SCÉNARIO : Frank S. Nugent, John Ford
MUSIQUE : Richard Hageman

Pour plus de détails voir IMDB

SYNOPSIS : Cristal City une banque est attaquée par la bande des Clegg.
Deux jeunes cowboys Travis and Sandy arrivent dans la petite ville. Ils ont une vingtaine chevaux à vendre. Le marshal leur en prend un. Puis deux mormons viennent pour leur acheter tout le reste. Le chef des mormons Elder Wiggs propose aux deux jeunes de se joindre à eux pour les convier en Utah dans la vallée de la rivière San Juan étant donné qu’ils connaissent la contrée. Ceux-ci finissent par accepter. Dans les heures qui suivent ils trouvent le chariot d’une troupe de spectacle composée de deux femmes et un médecin charlatan…rueducine.com-le-convoi-des-braves-poster3

CRITIQUE : Un « petit » western de John Ford. Mais un film tout à fait plaisant et au scénario plus riche qu’il n’en paraît. John Ford tourne sans grande vedette. Pas de John Wayne ou de Henry Fonda. Juste des acteurs sur lesquels il s’appuie et s’appuiera (dans ses films futurs) pour former sa petite troupe de fidèles dans des seconds rôles remarquables. Je pense à Ward Bond, Ben Johnson et Hank Worden.
La scène d’ouverture est assez surprenante pour l’époque. On entre de suite dans une scène de violence. Elle fera échos sur la fin à la seconde scène de violence. Tout aussi soudaine et rapide.
Entre ses deux flambées, John Ford décrit son convoi de mormons aux grand cœur et à la foi en acier trempé. Ceux-ci recueillent deux prostituées qui en chemin seront détournées de leur voie pécheresse, un charlatan mais gentleman, ils rencontrent des navajos avec lesquels ils partagent le feu de camp et quelques danses et tolèrent les bandits qui se sont incrustés dans leur chariots pour échapper à la justice. Ils sont aidés de deux jeunes cowboys reconvertis en guide vers la conquête de l’ouest.
John Ford filme le convoi avec maestria en alternant les plans larges et les plans serrés sur les mormons et leurs hôtes. Entre deux passages délicats, ça danse, ça chante, ça drague. John Ford filme cette migration comme une épopée biblique.
Le fait de suivre des mormons lui permet d’enjoliver les caractères et la geste.
Nous savons bien sûr que hors du cadre des mormons les égoïsmes et les violences étaient bien plus exacerbés.rueducine.com-le-convoi-des-braves-poster2

Lire plus de critiques sur SensCritique

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE : L’arrivée de Clegg et sa bande au milieu du convoi. Montée soudaine de la tension.

NOTE : 14/20

Cliquer ici pour voir la vidéo.

L’ANECDOTE : Le film est déficitaire après son exploitation en salles et marque la fin de la collaboration entre John Ford et la société de production RKO.rueducine.com-le-convoi-des-braves-poster

FILMS DE John ford DÉJÀ COMMENTÉS :

CONVOI DES BRAVES (LE) (1950) est un article de Rue du Cine | News, cinéma, critiques de films.

DÉSAXÉS (LES) (1961)

$
0
0

rueducine.com-les-desaxes-1961FILM DE : John Huston
TITRE ORIGINAL : The misfits
PAYS : USA
GENRE : Comédie dramatique, Western
AVEC : Clark Gable, Marilyn Monroe, Montgomery Clift, Eli Wallach…
SCÉNARIO : Arthur Miller
MUSIQUE : Alex North

Pour plus de détails voir IMDB

SYNOPSIS : Reno (Nevada) Guido Delinni, mécanicien à bord de sa voiture de dépannage vient chez Isabelle Steers pour examiner la voiture sérieusement accidentée. Isabelle Steers loge Roslyn Taber une jeune femme en instance de divorce. Elle la conseille aussi pour que son divorce lui soit le plus profitable. Guido se propose de conduire les deux femmes au tribunal. Ceci fait il rejoint à la gare son ami Gay Langland qui raccompagne une de ses conquêtes au train. Puis Guido amène Gay dans un bar proche du tribunal où ils retrouvent Isabelle et Roslyn…rueducine.com-les-desaxes-photo

CRITIQUE : Film mythique. Non pas par son contenu mais par les circonstances du tournage.
Tout d’abord c’est un film écrit pour Marilyn Monroe par son mari Arthur Miller, même si le couple battait de l’aile.
Film écrit au jour le jour pendant le tournage par Arthur Miller qui s’inspire des humeurs de sa femme, alors que l’actrice en grande dépression se faisait attendre sur le plateau durant des heures. Le tournage est suspendu 15 jours pour permettre à l’actrice de suivre une cure de désintoxication à l’alcool et aux médicaments. Pendant ce temps, John Huston taquinait la bouteille et hantait les casinos du Nevada, quand il ne tirait pas au pistolet sur sa voiture tombée en rade sur la route de Virginia City.rueducine.com-les-desaxes-photo (2)
Ajoutons que pour Clark Gable et Marilyn « Les désaxés » est leur ultime film.
Il en résulte un film assez faible sur le plan scénaristique, avec de belles interprétations et sur la fin du film quelques scènes « hustoniennes » en diable.
Le monde a changé autour de ces trois cow-boys et c’est une blondinette qui leur fait entrevoir la réalité. Le noir et blanc est magnifique. Le dernier quart du film en nuit américaine est somptueux sur le plan esthétique.
Belle musique de alex North qui accompagne cette oeuvre.rueducine.com-les-desaxes-photo (4)

Lire plus de critiques sur SensCritique

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE : La démonstration de paddle-ball par Roslyn. Filmée comme une danse endiablée. Encore plus troublante que la scène de la robe au-dessus de la bouche de métro dans « 7 ans de réflexion » (« The seven year itch« ) (1955) de Billy Wilder.rueducine.com-les-desaxes-photo (3)

NOTE : 13/20

Cliquer ici pour voir la vidéo.

L’ANECDOTE : Le tournage a été suivi par l’agence de photo Magnum qui a envoyé plusieurs photographes. Il en est résulté plusieurs reportages dans les journaux et plusieurs livres. rueducine.com-les-desaxes-poster

FILMS DE John Huston DÉJÀ COMMENTÉS :

DÉSAXÉS (LES) (1961) est un article de Rue du Cine | News, cinéma, critiques de films.


COMPAGNONS DE LA GLOIRE (LES) (1965)

$
0
0

rueducine.com-les-compagnons-de-la-gloire-1965FILM DE : Arnold Laven
TITRE ORIGINAL : The glory guys
PAYS : USA
GENRE : Western
AVEC : Tom Tryon, Harve Presnell, Senta Berger, James Caan, Andrew Duggan, Slim Pickens, Peter Breck…
SCÉNARIO : Sam Peckinpah
MUSIQUE : Riz Ortolani

Pour plus de détails voir IMDB

SYNOPSIS : Le capitaine Demas Harrod est chargé de revenir au Fort Doniphan avec de nouvelles recrues pour grossir les rangs du … de cavalerie. Il s’est amouraché d’une femme et devra aussi la quitter pour livrer une bataille contre les sioux qui s’annonce des plus terribles. En effet un éclaireur Sol Rogers rentre au Fort et annonce que les tribus sioux sont rassemblées pour partir sur le sentier de la guerre. Le général McCabe qui commande le Fort Doniphan est avide de gloire. Harrod et lui ont déjà eu des conflits dans le passé…

CRITIQUE : Réalisateur de films oubliés. Voilà la spécialité de Arnold Laven (1922-2009). D’ailleurs il a compris que sa carrière était plutôt dans la réalisation de séries télévisées où il a été prolifique.
Est-ce que « Les compagnons de la gloire » mérite-t-il de sombrer dans l’oubli? Oui et non. Oui pour les deux premiers tiers du film qui est assez banal dans sa description de la formation d’enrôlés pour la cavalerie et aussi pour montrer l’antagonisme entre les deux personnages principaux rivaux amoureux. Non pour le dernier c’est à dire pour l’approche des troupes vers le lieu du combat contre les sioux et la bataille elle-même. Ici l’aspect tactique (la prise en tenaille du camp indien) et la lisibilité du combat (avec ses attaques, replis, et résistance) est assez exceptionnelle.
Le scénario de Sam Peckinpah n’est pas extraordinaire. Voire plutôt laborieux.
La réalisation est plutôt académique, chose étrange le boom du western transalpin ne semble pas toucher la réalisation du film cependant la production fait appel à un musicien italien pour illustrer le film. La musique de Riz Ortolani ne restera pas dans les annales.

Lire plus de critiques sur SensCritique

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE : La bataille contre les indiens. Limpide sur le plan stratégique et formidablement réalisée.

NOTE : 15/20

Cliquer ici pour voir la vidéo.

L’ANECDOTE : « Les compagnons de la gloire » sort la même année que « Major Dundee » écrit et réalisé par Sam Peckinpah.rueducine.com-les-compagnons-de-la-gloire-poster

FILMS DE Arnold Laven DÉJÀ COMMENTÉS :

COMPAGNONS DE LA GLOIRE (LES) (1965) est un article de Rue du Cine | News, cinéma, critiques de films.

POURSUITE DES TUNIQUES BLEUES (LA) (1967)

$
0
0

rueducine.com-la-poursuite-des-tuniques-bleues-1967FILM DE : Phil Karson, Roger Corman
TITRE ORIGINAL : A time for killing
PAYS : USA
GENRE : Western
AVEC : Glenn Ford, George Hamilton, Inger Stevens, Paul Petersen, Thimothy Carey, Kenneth Tobey, Harrison Ford, Harry Dean Stanton, Richard X Slattery…
SCÉNARIO : Halsted Welles
MUSIQUE : Mundell Lowe

Pour plus de détails voir IMDB

SYNOPSIS : A quelques jours de la défaite inéluctable des armées sudistes, dans un camp de prisonniers tenu par les nordistes, un évadé sudiste va être exécuté. L’exécution est une boucherie et contraint le major Wolcott à achever l’homme d’une balle devant les yeux de sa fiancée Emily Bindle. Le major Wolcott demande à celle-ci de quitter le Fort immédiatement et attendre la fin de la guerre pour qu’ils se retrouvent. Dans le même temps les prisonniers sudistes organisent une évasion pour le soir même…

CRITIQUE : Western d’honnête facture qui avait plus de potentiel que le résultat final. Notamment quand sur la fin Emily pousse son fiancé à le vengeance. L’affrontement idéologique entre les deux amoureux aurait pu être plus développé, plus poussé.
Glenn Ford commence a être un peu vieux pour être crédible en amoureux transi de sa belle blonde. Mais en tant que commandant de la cavalerie il se pose bien là.
George Hamilton campe un excellent méchant tiraillé entre son exaltation pour la cause sudiste qui le pousse à des exactions peu reluisantes, et les aspirations de ses soldats qui n’ont qu’une hâte, que la guerre se finisse et rentrer enfin chez soi.
La regrettée Inger Stevens ne joue pas que les utilités. Elle est plus que convaincante. Le western sera d’ailleurs le genre où elle apparaîtra le plus souvent « Pendez-les haut et court » (1968) de Ted Post « Les 5 hors-la-loi » (1968) de Vincent McEveety et « Cinq cartes à abattre » (1969) de Henry Hathaway  jusqu’à son décès (accidentel ou non) en 1970.
Dommage que deux personnages de crétins parasitent le récit à chacune de leurs apparition.
La musique de Mundell Lowe est à la hauteur du film. Pas mauvaise mais guère excitante.

Lire plus de critiques sur SensCritique

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE : L’exécution du prisonnier sudiste par des soldats qui savent à peine utiliser une arme.

NOTE : 11/20

Cliquer ici pour voir la vidéo.

L’ANECDOTE : Roger Corman est le premier réalisateur mais des dissensions avec sa production, le contraignent au bout de quelques jours à quitter le set. Phil Karson le remplace.rueducine.com-la-poursuite-des-tuniques-bleues-poster

FILMS DE Phil Karson DÉJÀ COMMENTÉS :

FILMS DE Roger Corman DÉJÀ COMMENTÉS :


POURSUITE DES TUNIQUES BLEUES (LA) (1967) est un article de Rue du Cine | News, cinéma, critiques de films.

HORDE SAUVAGE (LA) (1969)

$
0
0

rueducine.com-la-horde-sauvage-1969FILM DE : Sam Peckinpah
TITRE ORIGINAL : The wild bunch
PAYS : USA
GENRE : Western
AVEC : William Holden, Ernest Borgnine, Robert Ryan, Edmond O’Brien, Ben Johnson, Warren Oates, Jaime Sánchez, Emilio Fernández, Strother Martin, L.Q. Jones, Bo Hopkins, Dub Taylor…
SCÉNARIO : Walon Green, Sam Peckinpah
MUSIQUE : Jerry Fielding

Pour plus de détails voir IMDB

SYNOPSIS : 1913 au Texas 7 militaires à cheval entrent dans une ville. Les rues sont animées par une manifestation religieuse orchestrée par la ligue de tempérance. Ils se rendent vers les bureaux du chemin de fer. Mais sur les toits de la ville des hommes armés semblent les attendre. Les 7 hommes ont des complices civils qui sont eux aussi aux abords des bureaux de chemin de fer. A peine entrés ils braquent la société mais s’aperçoivent que c’est un piège. Ils décident de sortir en force en profitant du défilé de la ligue contre l’alcool pour protéger leur fuite. Les hommes en embuscade sont de sombres sauvages, et de fieffés abrutis qui se mettent à tirer sur tout ce qui bouge. S’ensuit un massacre où les victimes civiles sont les plus nombreuses. Pike Bishop et 5 de ses hommes parviennent à s’enfuir avec le fruit de leur rapine, ils traversent le Rio Grande…rueducine.com-la-horde-sauvage-photo

CRITIQUE : C’est le film qui a fait connaître Sam Peckinpah du grand public. Après Sergio Leone ses cowboys cyniques et sa distorsion du temps voici une nouvelle vision déjà amorcée dans « Coups de feu dans la sierra » (1962) mais ici bien plus noire et violente.
Le film est un reflet de la personnalité du cinéaste : autodestructeur (Pike et ses hommes sont suicidaires), ivrogne (l’alcool coule a flot), misogyne (les femmes dans ce film ne sont que des putains) et violent (chaque tournage est un drame où parfois des dizaines de personnes sont virées, 22 sur ce tournage; le tournage suivant il virera jusqu’à sa propre fille script sur  « Un nommé Cable Hogue« ).rueducine.com-la-horde-sauvage-photo (2)
Sam Peckinpah nous montre des hommes dépassés par le monde qui émerge, nous sommes à la veille de l’horrible première guerre mondiale, et l’industrie mortifère qui va l’accompagner. L’arrivée de l’automitrailleuse comme engin de mort massive et l’automobile comme instrument de torture en sont les exemples frappants.
Sam Peckinpah insiste sur la pénétration des balles dans le corps et n’hésite pas à (sur)utiliser le ralenti pour montrer au spectateur que mourir par balle n’est pas une chose facile.
Ce qui est assez particulier, c’est que dans ce film le spectateur s’identifie aux braqueurs qui semblent avoir un minimum de conscience de groupe.rueducine.com-la-horde-sauvage-photo (3) Contrairement aux poursuivants qui sont une bande de dégénérés menés par un vieux qui risque à tout moment de se faire déborder par ses fous furieux assoiffés de sang et grands pilleurs de cadavres.
Le casting est quant à lui de très haut standing, même si ce n’est pas celui dont rêvait le réalisateur. William Holden et Ernest Borgnine sont fabuleux, Emilio Fernández en général autoproclamé est lui aussi particulièrement au diapason du film.
Enfin la musique de Jerry Fielding qui mélange composition personnelle et folklore mexicain est un véritable atout.

rueducine.com-la-horde-sauvage-photo (6)

Lire plus de critiques sur SensCritique

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE : La première scène de massacre en début de film qui frappe les esprits. rueducine.com-la-horde-sauvage-photo (4)

NOTE : 14/20

Cliquer ici pour voir la vidéo.

L’ANECDOTE : Le réalisateur est handicapé par une hémorroïde virulente et purulente. Pour oublier la douleur Sam Peckinpah boit comme un trou et, ivre, s’engueule avec son équipe continuellement. De plus il ne parvient pas à dormir… Lourde ambiance. Mais ce sera encore pire avec le tournage de « Pat Garrett et Billy le Kid » (1972).rueducine.com-la-horde-sauvage-poster

FILMS DE Sam Peckinpah DÉJÀ COMMENTÉS :

HORDE SAUVAGE (LA) (1969) est un article de Rue du Cine | Avis et Critiques de Films et Séries TV.

LONE RANGER, NAISSANCE D’UN HÉROS (2013)

$
0
0


rueducine.com-lone-ranger-naissance-d-un-heros-2013
FILM DE :
Gore Verbinski
TITRE ORIGINAL : The lone ranger
PAYS : USA
GENRE : Western
AVEC : Johnny Depp, Armie Hammer, William Fichtner, Tom Wilkinson, Ruth Wilson, Helena Bonham Carter, James Badge Dale, Bryant Prince, Barry Pepper, Saginaw Grant,
SCÉNARIO : Justin Hayth, Ted Elliott, Terry Rossio
MUSIQUE : Hans Zimmer

Pour plus de détails voir IMDB

SYNOPSIS : San Francisco 1933, un gamin déguisé en Lone Ranger visite une fête foraine. Il entre dans une attraction qui sous forme de fonds peints et d’animaux empaillés retrace la vie de l’ouest sauvage. Un tableau représente un très vieil indien. Quand celui-ci s’anime, il commence à parler au gamin et à lui raconter qu’il a bien connu le ranger solitaire…rueducine.com-lone-ranger-naissance-d-un-heros-poster

CRITIQUE : Gore Verbinski retrouve Johnny Depp pour la cinquième fois. Je compte le dessin animé « Rango » 2011. Les deux hommes revisitent le western comme ils ont revisité le film de pirates.
Et quitte à évoquer le western autant convoquer l’évoquer en y injectant la plupart des éléments qui caractérisent ce genre : Une bande de méchants, des indiens, la cavalerie, un homme de loi, une vengeance, la conquête de l’ouest par le train, une mine, une attaque de banque, un claque, la Monument Valley, les montagnes du Colorado etc… Mais tout cela à la manière Verbinski/Depp avec un grand décalage et des moyens qui semblent illimités.rueducine.com-lone-ranger-naissance-d-un-heros-poster
Résultat le film est un tantinet long, et très boursouflé sur le plan des effets spéciaux. Le dénouement final en devient quasi caricatural. Mais le pire : illisible.
Si Armie Hammer est bien pâlichon, Johnny Depp, une fois de plus, trouve son personnage, et lui donne une belle fantaisie. Son indien comanche Tonto restera sûrement dans les annales du western. Attendons encore quelques années pour voir de quoi il en retourne.
Cependant il remplit le contrat de l’entertainment c’est à dire distraire son public. De ce côté là c’est une grande réussite.
Hans Zimmer s’amuse à prendre les lignes de basses d’Ennio Morricone pour y mettre dessus sa propre musique. On est cependant loin des magnifiques résultats du maestro italien. L’utilisation de l’ouverture de Guillaume Tell de Gioachino Rossini laisse perplexe…rueducine.com-lone-ranger-naissance-d-un-heros-poster (2)

Lire plus de critiques sur SensCritique

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE : La rencontre de Tonto et du cheval devant les tombes des 2 frères. Un joli moment d’humour et de dressage.rueducine.com-lone-ranger-naissance-d-un-heros-poster (3)

NOTE : 13/20

Cliquer ici pour voir la vidéo.

L’ANECDOTE : Le personnage de Lone Ranger issu d’un feuilleton radiophonique, puis de bande dessinée, a été définitivement popularisé dans une série télé. 221 épisodes tournés entre 1949 et 1957. Il fait partie de la culture des Etats-Unis.
Le personnage a été exporté en Amérique du sud. Le dessinateur argentin Quino y fait allusion dans ses « Mafalda ». Le personnage de Felipe se prend souvent pour « El Llanero solitario ». Cependant le personnage de Lone Ranger a guère traversé l’Atlantique en popularité.rueducine.com-lone-ranger-naissance-d-un-heros-poster (4)

FILMS DE Gore Verbinski DÉJÀ COMMENTÉS :

LONE RANGER, NAISSANCE D’UN HÉROS (2013) est un article de Rue du Cine | Avis et Critiques de Films et Séries TV.

BARQUERO (1970)

$
0
0

rueducine.com-barquero-1970FILM DE : Gordon Douglas
PAYS : USA
GENRE : Western
AVEC : Lee Van Cleef, Warren Oates, Forrest Tucker, Kerwin Mathews, Mariette Hartley, John Davis Chandler, Marie Gomez…
SCÉNARIO : George Schenck, William Marks
MUSIQUE : Dominic Frontiere

Pour plus de détails voir IMDB

SYNOPSIS : Texas, quelques mois après la fin de la guerre de sécession, un homme s’est installé dans une petite ville et fait le passeur avec son bac d’une rive à l’autre du Rio Grande. A quelques lieues de là dans une ville de garnison, une bande de pilleurs formée d’ex soldats sudistes met à feu et à sang la communauté pour s’emparer d’un butin et tout ce qu’il peuvent ramasser par le pillage…rueducine.com-barquero-photo (4)

CRITIQUE : Le très prolifique et très inégal Gordon Douglas signe un western sous influence italienne.
En effet le western italien dit « spaghetti » a déjà donné le meilleur et essoufflé se trouve sur la pente descendante. Reste encore un chef d’oeuvre à venir signé Sergio Leone « Il était une fois… la révolution » (« Giù la testa!« ).
Il prend d’ailleurs pour premier rôle l’acteur Lee Van Cleef qui en 1970 a tourné 7 westerns italiens.
Le public a oublié tous ses seconds rôles dans les westerns américains classiques des années 1950-1960 : « Le train sifflera trois fois » (« High noon« ) (1952) de Fred Zinneman, « La loi de la prairie » (« Tribute to a bad man« ) (1956) de Robert Wise, « Règlement de compte à O.K. Corral » (« Gunfight at the O.K. Corral« ) (1957) de John Sturges, « Du sang dans le désert » (« The tin star« ) (1957) de Anthony Mann et « Les bravados » de Henry King (1958), « La chevauchée de la vengeance » (« Ride lonesome« ) (1959), « L’homme qui tua Liberty valance » (« The man who shot Liberty Valance« ) (1962) de John Ford.
En 1970 Lee Van Cleef a connu un succès mondial avec « Le bon, le brute et le truand » (« Il buono, il brutto, il cattivo« ) (1966) de Sergio Leone. Son image a bien changé et l’année précédente avec « Sabata » médiocre western italien de Gianfranco Parolini, il a connu un grand succès public. L’acteur devient bankable et peut tenir l’affiche d’un film américain.rueducine.com-barquero-photo (5)
Face à lui il trouve Warren Oates acteur fétiche de Sam Peckinpah qui lui aussi revisite le western en Amérique. « Coups de feu dans la sierra » (« Ride the high country« ) (1962), « Major Dundee » (1965), « La horde sauvage » (« The wild bunch« ) (1969) films où la violence va crescendo et le nihilisme avec, et dans lesquels a tourné Warren Oates.
Le film commence par une flambée de violence : un village entier est massacré par une bande d’anciens soldats sudistes, le personnage principal est un misanthrope et un cynique. Fini le romantisme du western classique.
Gordon Douglas est ici en bonne forme et parvient à tenir son film de bout en bout. Certes il n’a pas les fulgurances visuelles de « Rio Conchos » (1964) ni un scénario aussi fort.
Cependant même si les antagonistes se trouvent chacun d’un bord différent du fleuve, la tension est toujours palpable. Le scénario montre l’enfermement mental du méchant qui refuse les solutions proposées par son bras droit (très bon Kerwin Mathews) et cherche dans la marijuana les solutions à ses problèmes. En cela il rappelle aussi le personnage d’El Indio du film « …Et pour quelques dollars de plus » (« Per qualche dollaro in più« ) (1965) de Sergio Leone.
Tandis que de l’autre côté de la rive c’est un prédicateur avide d’argent qui sème la zizanie.
On retiendra aussi les performances de Forrest Tucker et John Davis Chandler. Tous deux excellents. Ils ont d’ailleurs leur scènes ensemble.
Un petit mot sur la musique de Dominic Frontiere qui elle aussi rappelle le western italien dans ses rythmes et son orchestrations. Tout en conservant les racines américaines de la musique folk.rueducine.com-barquero-photo (2)

Lire plus de critiques sur SensCritique

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE : Gordon Douglas donne au fleuve un rôle quasi aussi important que ses deux premiers rôles. La traversée du Rio Grande devient une obsession pour le chef des méchants qui tourne le problème dans tous les sens. De dépit, il finit par vider son chargeur dans le fleuve. Warren Oates génial.

NOTE : 14/20

L’ANECDOTE : Le cinéphile encyclopédiste du cinéma américain et grand réalisateur français Bertrand Tavernier est un des rares à avoir eu des entretiens avec Gordon Douglas (1907-1993).rueducine.com-barquero-poster

FILMS DE Gordon Douglas DÉJÀ COMMENTÉS :

BARQUERO (1970) est un article de Rue du Cine | Avis et Critiques de Films et Séries TV.

Viewing all 175 articles
Browse latest View live


Latest Images