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Channel: Western – RueDuCine | Notations et Avis de Films
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CHEYENNES (LES) (1964)

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rueducine.com-les-cheyennes-1964FILM DE : John Ford
PAYS : USA
TITRE ORIGINAL : Cheyenne autumn
GENRE : Western, Historique
AVEC : Richard Widmark, Caroll Baker, Karl Malden, Sal Mineo, Patrick Wayne, Dolores Del Rio, James Stewart, Edward G. Robinson, Arthur Kennedy…
SCÉNARIO : James R. Webb
MUSIQUE : Alex North

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SYNOPSIS : 1878 dans une réserve de l’Oklahoma où les indiens ont accepté de se replier en attendant d’obtenir de bonnes terres promise par l’Etat américain, les Cheyennes périclitent sur une terre aride où la nourriture est rare et le ravitaillement de l’armée aléatoire. Au bout d’une année d’espérance alors qu’une réunion entre les chefs de la tribu et le gouvernement doit avoir lieu, les membres de Washington au bout d’une journée d’attente finissent par envoyer un télégramme annonçant qu’ils renoncent à la réunion. Les indiens dépités rentrent au camp. Le capitaine Archer et la quaker Deborah Whright qui instruit les enfants cheyennes sont profondément choqués par ce qui vient de se passer. Les Cheyennes décident pour leur part de retourner dans le Dakota, leurs terres natales et verdoyantes…rueducine.com-les-cheyennes-photo (4)

CRITIQUE : Ultime western de John Ford (1894-1973) qui réalisera un ultime film en 1966 « Frontière chinoise » (« 7 women« ). John Ford met un point d’honneur à réhabiliter les indiens et honorer la geste de la longue marche des Cheyennes de l’Oklahoma vers le Montana. C’est ce que raconte le film. Et de façon plutôt brillante!
Seule ombre au tableau, un assez long passage iconoclaste dans la ville de Dodge City où un Wyatt Earp  primesautier magnifiquement interprété par James Stewart tombe malencontreusement comme un cheveu dans la soupe de ce drame indien. La rupture de ton est singulière. Bien trop. Mais cela nous permet au passage de regretter un film entier signé John Ford et James Stewart sur la vie de Wyatt Earp…
John Ford semble cette fois ne pas privilégier la légende à l’histoire et restitue le calvaire indien sous une certaine authenticité. John Ford cependant s’il centre son sujet sur la honteuse éradication programmée des Cheyennes (et des amérindiens en général) continue de prendre le point de vue du blanc.rueducine.com-les-cheyennes-photo Le film est tout de même centré sur le personnage du capitaine Archer tenu par un bon Richard Widmark (1914-2008).
A ce jour il n’existe pas de western ayant pour unique point de vue celui des indiens durant les guerres indiennes.
Parfois le héros indien est marginalisé (« Bronco Apache« ) (1954), ou métis (« Hombre« ) (1967). Mais ne s’inscrivent jamais dans les guerres indiennes.
Même le somptueux « Danse avec les loups » (« Dance with wolves« ) (1990) de Kevin Costner qui offre la part belle aux sioux conserve pour héros principal un blanc qui devient indien.
John Ford parvient cependant par des images souvent somptueuses de montrer le drame du génocide indien. Le plus souvent sans dialogue. Là réside le génie du réalisateur.
On peut aussi regretter une musique d’Alex North pas si inspirée que ça. rueducine.com-les-cheyennes-photo (3)

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE : La petite bande de survivants indiens se retrouvent après un harassant et mortel périple de plus de 2500 kilomètres, se retrouve affamée et transie de froid au Fort Robinson tenue par un officier qui n’entend rien aux indiens et se borne à exécuter les ordres. Les indiens refusent de repartir et se disent prêts à mourir sur place plutôt que subir un second exode qui leur serait fatal. Dolores Del Rio (1904-1983) est sublime.rueducine.com-les-cheyennes-photo (6)

NOTE : 14/20

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L’ANECDOTE : John Ford n’a pas pu tourner avec de véritables cheyennes. Pas assez nombreux. Il a donc tourné avec des Navajos. rueducine.com-les-cheyennes-poster

FILMS DE John Ford DÉJÀ COMMENTÉS :

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CAVALIERS (LES) (1959)

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rueducine.com-les-cavaliers-1959FILM DE : John Ford
PAYS : USA
TITRE ORIGINAL : The horse soldiers
GENRE : Western
AVEC : John Wayne, William Holden, Constance Towers, Willis Bouchey, Judson Pratt, Hoot Gibson, Althea Gibson, Ken Curtis, Hank Worden…
SCÉNARIO : John Lee Mahin, Martin Rackin
MUSIQUE : David Buttolph

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SYNOPSIS : 1863, siège de Vicksburg. Le général Sherman veut s’emparer de la ville sudiste tenue par le lieutenant général Pemberton acculé par l’armée du général Ulysse S. Grant. Mais craignant une trop forte opposition des sudistes qui reçoivent le ravitaillement en homme et en vivres par la voie ferrée, il demande au colonel Grierson de prendre un bataillon et de semer le désordre dans les lignes sudistes en détruisant les installations ferroviaires et stratégiques. Et éventuellement de faire une diversion qui le soulagerait. En évitant la terrible prison sudiste de Andersonville…rueducine.com-les-cavaliers-photo

CRITIQUE : John Ford et ses scénaristes mettent en image le raid de Grierson et montre qu’entre nord et sud son cœur balance. Entre fascination pour l’ordre militaire du nord et le panache des sudistes acculés. Benjamin Grierson ancien professeur de musique devient le colonel Marlowe (John Wayne) ancien expert de la construction ferroviaire. Pour pimenter le film il lui affuble un major médecin (William Holden 1918-1981) avec lequel il a de très mauvaises relations et une jeune sudiste (Constance Towers) propriétaire de domaine, forcée de suivre la troupe de l’US Cavalry, après s’être faite surprendre à espionner et ainsi s’assurer qu’elle ne parlera pas.
John Ford à sa trilogie sur la cavalerie : « Le massacre de Fort Apache » (1948), « La charge héroïque » (1949), et « Rio Grande » (1950) en remet une couche. Plus dans le cadre des guerres indiennes mais dans celui de la guerre de sécession. Finies les descriptions de la vie de soldat dans un Fort. Ici c’est bivouac et raids éclairs, ville assiégée et pillage. Il n’entre donc pas dans le cadre de la trilogie.rueducine.com-les-cavaliers-photo (4)
On peut préférer les trois premiers films à celui-ci qui est un bon ton en deçà. On profite moins des plans larges magnifiques dont John Ford a le savoir faire. Et le récit des faits de guerre sont très parcimonieux.
Cependant le tête à tête John Wayne – William Holden est une belle réussite. Et l’actrice Constance Towers tire très bien son épingle du jeu face à ces deux mastards du cinéma américain.
La fin du film surprend par sa sécheresse et a un léger parfum d’inachevé.
La musique de David Buttolph qui s’inspire des chants des soldats nordistes ou sudistes est de très bon aloi et accompagne le film sans génie mais avec assez d’inspiration pour ne pas contraindre le film.rueducine.com-les-cavaliers-photo (5)

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE : Les sudistes pour empêcher la progression de la colonne du colonel Marlowe, viennent à l’académie militaire où il ne reste plus que des cadets et un vieillard pour les commander. Symbole d’une confédération à l’agonie sur le plan militaire…rueducine.com-les-cavaliers-photo (2)

NOTE : 14/20

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L’ANECDOTE : La fin du film un peu abrupte serait due au décès d’un ami de John Ford sur le tournage. Celui-ci aurait décidé d’interrompre le tournage et ne pas finir sur l’arrivée de la troupe à bon port.rueducine.com-les-cavaliers-poster

FILMS DE John Ford DÉJÀ COMMENTÉS :

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GRAND SAM (LE) (1960)

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rueducine.com-le grand sam-1960FILM DE : Henry Hathaway
PAYS : USA
TITRE ORIGINAL : North to Alaska
GENRE : Western, Comédie
AVEC : John Wayne, Capucine, Stewart Granger, Fabian, Ernie Kovacs, Mickey Shaughnessy, Karl Swenson, John Qualen…
SCÉNARIO : John Lee Mahin, Martin Rackin, Claude Binyon,
MUSIQUE : Lionel Newman, Cyril J. Mockridge

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SYNOPSIS : 1901 en Alaska Sam McCord et son associé George Pratt et le frère de celui-ci, Billy fêtent la découverte d’un filon dans la ville. George a demandé à son ami Sam d’aller à Seattle rechercher sa fiancée et de la lui ramener. Pour fêter le filon et le départ de Sam les deux hommes paient une tournée générale qui vire rapidement au pugilat. Le saloon est saccagé. Sam paie l’ardoise. Puis prend le bateau rejetant à l’eau le petit Billy qui comptait bien partir lui aussi pour Seattle…rueducine.com-le grand sam-photo (4)

CRITIQUE : Le film frise le nanar. C’est le frère aîné de ces films de pugilat dont Burt Reynolds et Clint Eastwood quelques 20 ans plus tard ont su tirer parti. De western il n’y a pas grand chose : Quelques paysages, quatre coups de fusils, un saloon, et une prostituée au grand cœur, et… John Wayne symbole vivant de l’ouest. Pour ce film il laisse tomber la winchester et le colt pour le coup de poing. C’est moins emballant.rueducine.com-le grand sam-photo
L’action se traîne, les effets comiques des bagarres font parfois mouche mais bien souvent ne sont pas réussies. Henry Hathaway (1898-1985) qui 6 ans plus tôt signait le formidable « Le jardin du diable » (« Garden of Evil« ) passe ici à côté  et se fourvoie dans un film ectoplasme qui consterne le spectateur.
Par chance la sublime Capucine (1928-1990), est dans le film. On pourra s’attarder sur la beauté de cette actrice.rueducine.com-le grand sam-photo (3)

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE : La destruction du saloon. Avec quelques effets de bagarre comiques réussis. Pas tous!rueducine.com-le grand sam-photo (5)

NOTE : 07/20

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L’ANECDOTE : Capucine est une des rares françaises ayant fait une belle carrière hollywoodienne. Née Germaine Hélène Irène Lefèbvre, elle entame une carrière de mannequin et se paie des cours d’interprétation. Elle débute au cinéma comme figurante pour « L’aigle à deux têtes » (1948). En 1950 elle part pour Hollywood d’abord avec un contrat de mannequinat, elle perfectionne son anglais puis les studios de cinéma lui ouvrent ses portes. Sa carrière est au sommet avec le rôle de la femme de l’inspecteur Clouzot dans le formidable « La panthère rose » (« The pink panther« ) (1963) de Blake Edwards.rueducine.com-le grand sam-poster

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EN ROUTE VERS LE SUD (1978)

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rueducine.com-en-route-vers-le-sud-1978FILM DE : Jack Nicholson
PAYS : USA
TITRE ORIGINAL : Goin’ south
GENRE : Western
AVEC : Jack Nicholson, Mary Steenburgen, Christopher Lloyd, John Belushi, Veronica Cartwright, Richard Bradford, Danny De Vito, Jeff Morris…
SCÉNARIO : John Herman Shaner, Al Ramrus, Charles Shyer, Alan Mandel
MUSIQUE : Perry Botkin Jr, Van Dyke Parks

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SYNOPSIS : Texas quelques temps après la guerre civile, un cavalier traverse un désert poursuivi par un shérif et son posse (hommes désignés par le shérif pour l’aider à maintenir la loi). L’outlaw passe le Rio Grande et sur la berge mexicaine met naïvement pied à terre pensant que les poursuivants n’iraient pas le chercher de l’autre côté de la frontière. Son cheval s’écroule et les hommes du shérif lui fondent dessus. Ils le ramènent en ville où il est jugé pour vol de chevaux et condamné à la pendaison. Mais un décret fédéral autorise les femmes veuves de guerre d’épouser les hors-la-loi n’ayant pas commis de meurtre…

CRITIQUE : Film au ton picaresque plus que comique, Jack Nicholson livre un film inégal. Le début du film est formidable, mais le couple Steenburgen-Nicholson méritait un peu plus d’écriture et de contraste. Or une dizaine de minutes après le couple installé dans le film, celui-ci plonge dans une sorte de torpeur. Le film patine. Le spectateur s’accroche pour ne pas décrocher.
Bon point: les seconds rôles Christopher Lloyd, John Belushi et Veronica Cartwright sont excellents. Bien sûr Jack Nicholson cheveux ébouriffés et barbe pas très nette s’offre la part du lion. Ce hors-la-loi devenu esclave de sa femme sans compensation sexuelle était fait pour lui. Et il lui donne une dimension énorme.
La découverte de l’or aurait pu (du?) emmener une rupture de ton dans le film et lui donner un aspect plus tragique. Cette option n’a pas été suivie, pour continuer sur le ton picaresque. Dommage.

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE : Alors qu’Henry Moon a la corde au cou, une vieille femme se dévoue pour épouser le voleur de chevaux. Celui-ci se jette dans les bras de la vieille qui sous le coup de l’émotion meurt d’une crise cardiaque. Henry Moon est invité à remonter sur l’échafaud. Une des scènes comique les plus réussies.

NOTE : 13/20

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L’ANECDOTE : Jack Nicholson a tourné à ce jour 3 films  « Vas-y fonce » (« Drive he said« ) (1971), « En route vers le sud » (« Goin’ south« ) (1978) et « The two Jakes » (1990). Il a de même participé sur une demi journée en 1963 à la réalisation d’un film de Roger Corman « L’halluciné » (« The terror« ). Il est aussi co-auteur de 6 scénarios la plupart écrits dans les années 1960.rueducine.com-en-route-vers-le-sud-poster

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SOUFFLE DE LA TEMPÊTE (LE) (1978)

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rueducine.com-le-souffle-de-la-tempete-1978FILM DE : Alan J. Pakula
PAYS : USA
TITRE ORIGINAL : Comes a horseman
GENRE : Western
AVEC : Jane Fonda, James Caan, Jason Robards, Richard Farnsworth, George Grizzard
SCÉNARIO : Dennis Lynton Clark
MUSIQUE : Michael Small

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SYNOPSIS : Début des années 1940, dans un Etat du centre des Etats-Unis, Jacob Ewing, un rancher vient de perdre son fils et unique héritier à la guerre. Peu après les obsèques il se rend chez Ella Connors. Il veut lui racheter ses terres. Ce qui lui permettrait d’éponger les dettes qui sont tellement conséquentes que dans un an elle sera contrainte d’abandonner l’élevage. Jacob lui propose aussi le mariage. Mais Ella refuse fermement les deux propositions. Quelques temps plus tard deux cowboys sont agressés lors d’un bivouac. Le plus jeune décède, le second Frank Athearn, touché, fait semblant d’être mort et quand son agresseur se penche sur lui, Frank le poignarde…rueducine.com-le-souffle-de-la-tempete-photo

CRITIQUE : Après « A cause d’un assassinat » « The parallax view »  (1974) puis « Les hommes du président » « All men’s president« ) (1976), changement d’herbage pour Alan J. Pakula qui se tourne vers le western.
Un western assez particulier car il se situe dans les années 1940, et les scènes d’action y sont plutôt parcimonieuses.
Mais les décors naturels sont exceptionnels. Et largement mis à l’honneur par la photographie de l’immense Gordon Willis (1931-2014) qui avait auparavant mis en image « Klute » (1971)  « Le parrain » (1972) et « Le parrain II » (1974) de Francis Ford Coppola ainsi que « Annie Hall » (1977) et « Intérieurs » (1978) de Woody Allen. Alan J. Pakula profite du travail de son photographe pour multiplier les plans larges et les plans moyens.  Donnant ainsi une importance prépondérante aux décors naturels ou non.
Cela compense une action un peu lente et un récit un peu prévisible dans ses grandes lignes.
Alan J. Pakula s’intéresse donc à la vie quotidienne des derniers cow-boys.rueducine.com-le-souffle-de-la-tempete-photo (2) Et de la pression que subissent les propriétaires face au progrès industriel et notamment les industries pétrolières qui peuvent exploiter de nouvelles terres grâce à de nouveaux systèmes de forage.
La bonne idée du film est de faire que le méchant du film ou les bons voient du même œil l’arrogance financière des magnats du pétrole et la fin des grandes contrées vierges qui les accompagnent.
Le trio de vedettes est excellent. Jason Robards campe un homme froid comme un serpent qui ne laisse rien paraître des émotions. Cela pourrait s’assimiler à du non-jeu. Mais c’est aussi une façon d’interpréter un méchant parmi les plus marquants.
La musique de Michael Small oscille entre la musique de western classique et la musique contemporaine. Parfois le résultat hérisse les cheveux. rueducine.com-le-souffle-de-la-tempete-photo (5)

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE : Les têtes à tête dans le ranch de Jacob Ewing entre le propriétaire et son associé qui lui force la main à se reconvertir dans le pétrole. Décors somptueux. rueducine.com-le-souffle-de-la-tempete-photo (4)

NOTE : 14/20

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L’ANECDOTE : Lors de la scène du règlement de compte final, un cascadeur meurt, alors qu’il se fait entraîner par un cheval accroché par un étrier. Lors de la cascade, la tête du cascadeur heurte un poteau. Le traumatisme crânien est fatal. La scène est cependant conservée et montée décemment à la fin du film. rueducine.com-le-souffle-de-la-tempete-photo (3)

FILMS DE Alan J. Pakula DÉJÀ COMMENTÉS :

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CINQ CARTES A ABATTRE (1968)

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rueducine.com-cinq-cartes-a-abattFILM DE : Henry Hathaway
PAYS : USA
TITRE ORIGINAL : Five card studs
GENRE : Western
AVEC : Dean Martin, Robert Mitchum, Inger Stevens, Roddy McDowall, Katherine Justice, Yaphet Kotto, John Anderson…
SCÉNARIO : Marguerite Roberts
MUSIQUE : Maurice Jarre

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SYNOPSIS : Années 1880, dans la petite ville de Ricon Colorado alors en pleine ruée vers l’or, une nuit alors que le saloon est fermé au public, se déroule une partie de poker à 7 joueurs. Tandis que Van Morgan s’absente, un joueur est surpris par les autres entrain de tricher. Aussitôt les esprits s’échauffent et un lynchage est organisé. Le joueur qui s’est absenté revient trop tard mais comprend le drame qui se noue. Il rejoint le groupe de lyncheurs pour les arrêter, mais il est assommé par le jeune Nick Evers et l’homme finit pendu. Van Morgan dégoûté par ce qu’il n’a pu empêché quitte Rincon pour Denver. Auparavant il passe par le ranch Evers, pour régler ses comptes avec Nick et saluer la belle Nora amoureuse de Van Morgan…rueducine.com-cinq-cartes-a-abattre-photo (2)

CRITIQUE : Du Henry Hathaway sans grand génie, avec une petite originalité (introduire du thriller dans le western), et quelques déceptions. Commençons par les déceptions. La toute première est celle d’un suspens assez rapidement éventé. La seconde est un manque de crédibilité dans la relation entre le pasteur et le jeune Nick Evers. La troisième est la sous-exploitation de deux bonnes idées : celle d’un salon de coiffure-bordel. Et celle d’une montée de violence dans toute la ville. Enfin l’ultime déception est un film pas très soigné dans sa photographie, et l’utilisation des décors.
Henry Hathaway, vétéran
Dean Martin (1917-1995) au jeu minimaliste dont le summum de l’interprétation semble être de se caresser le menton n’enflamme pas vraiment le film.
Heureusement que Robert Mitchum (1917-1997) apparaît avec derrière lui le chef d’oeuvre de Charles Laughton « La nuit du chasseur » (« The night of the hunter« ) (1955) qui apporte de la plus-value au film de Hathaway. Phénomène assez rare au cinéma.
Heureusement il y a la belle et blonde Inger Stevens (1934-1970) qui hélas aurait pu (du?) voir son rôle plus développé. En fait son rôle ne sert qu’à contrebalancer celui de la (plus) jeune et brune Katherine Justice.
Heureusement il y a la musique de Maurice Jarre qui trouve une sympathique mélodie qu’il arrange de plusieurs façons différentes.rueducine.com-cinq-cartes-a-abattre-photo

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE : Van Morgan entre chez le barbier. Surprise, les fauteuils sont en velours rouge, les tarifs sont étranges : outre le rasage une ligne divers pour 20$ est affichée. Enfin une superbe blonde apparaît. Puis trois hôtesses. Voila qui ressemble furieusement à un claque!

NOTE : 12/20

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L’ANECDOTE : La scénariste Marguerite Roberts a débuté à Hollywood en tant que secrétaire puis s’est lancé avec succès dans le scénario. Elle s’est spécialisée dans le scénario pour de films décrivant le monde viril de l’aventure ou du western. Elle a aussi écrit le scénario de « 100 dollars pour un shérif » « True grit » (1969) qui vaut à John Wayne son unique oscar. Marguerite Roberts qui a milité au parti communiste, a refusé de témoigner aux commissions McCarthyste des affaires antiaméricaines qui ont secoué les Etats-Unis . Elle a été écartée des studios pendant 9 ans.rueducine.com-cinq-cartes-a-abattre-poster

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BELLES DE L’OUEST (1994)

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rueducine.com-belles-de-l-ouest-1994FILM DE : Jonathan Kaplan
PAYS : USA
TITRE ORIGINAL : Bad Girls
GENRE : Western
AVEC : Madeleine Stowe, Andie MacDowell, Mary Stuart Masterson, Drew Barrymore,James Russo, Robert Loggia, Durmot Mulroney…
SCÉNARIO : Albert S. Ruddy, Charles Finch, Gray Frederickson, Ken Friedman, Yolande Turner
MUSIQUE : Jerry Goldsmith

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SYNOPSIS : Années 1880, Echo City dans le Colorado, Anita, prostituée dans un saloon dont le bordel est à l’étage est molestée par un homme qui devient de plus en plus violent. Cody qui veille au grain prévient le client que s’il continue il va lui en cuire. Celui-ci devient encore plus violent, Cody l’abat d’une balle. Elle est aussitôt arrêtée et promise au lynchage. Mais ses trois amies Anita, Eileen et Lily lui viennent en aide et lui permettent d’échapper à la mort par pendaison. La veuve de l’homme abattu engage l’agence Pinkerton aux trousses des femmes…rueducine.com-belles-de-l-ouest-photo (3)

CRITIQUE : Pourquoi ce western ne fonctionne-t-il pas comme il le devrait? Pourtant les ingrédients sont là. Quatre belles amazones pourchassées, un méchant très malintentionné envers elles, un trafic d’armes, et des coups de feu en veux-tu en voilà? Pourtant il y a comme du mou dans la corde à nœuds.
Tout d’abord le scénario accumule des personnages sans intérêt comme le jeunot McCoy qui plus est interprété par un très fade Dermot Mulroney qui n’apporte pas grand chose et disperse son film. Ensuite les scénaristes se sont contentés d’enfiler les scènes comme des perles et oublient de mettre du liant et de la psychologie.  Jonathan Kaplan qui a tourné le très bon « Accusés » (« The accused« ) (1988) et le formidable « Love Field » (1992) semble avoir désappris. Il accumule les ralentis inutiles, et tente de faire de ses superbes 4 femmes des hommes. Grosse erreur!
Dommage pour Madeleine Stowe et ses consœurs qui donnent de leur personne pour le film.
Cela fait donc un western de plus noyé dans la masse, il aurait été plus judicieux de faire de ses héroïnes des femmes plus fines et moins hommasses qui vainquent le méchant avec des armes autres que la winchester, la dynamite et la gatling.
Jerry Goldsmith signe quant à lui un bon soundtrack avec une petite mélodie déclinée.rueducine.com-belles-de-l-ouest-photo (2)

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE : L’ouverture du film avec la mort du client. C’est ce qui est le plus réussi. rueducine.com-belles-de-l-ouest-photo

NOTE : 10/20

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L’ANECDOTE : Echec critique retentissant et échec public relatif.rueducine.com-belles-de-l-ouest-poster

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HOMESMAN (THE) (2014)

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rueducine.com-the-homesman-2014FILM DE : Tommy Lee Jones
PAYS : USA, FRANCE
GENRE : Western
AVEC : Hilary Swank, Tommy Lee Jones, Grace Gummer, Miranda Otto, Sonja Richter, William Fichtner, John Lithgow, James Spader, Meryl Streep…
SCÉNARIO : Tommy Lee Jones, Kieran Fitzgerald, Wesley A. Oliver
MUSIQUE : Marco Beltrami

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SYNOPSIS : Etat du Nebraska, dans un petit village les fléaux (maladies, et froidure) s’acharnent sur les paysans. A tel point que certaines femmes par la perte de leur cheptel ou de leurs enfants en deviennent folles. C’est le cas de trois d’entre elles. Il est décidé au village de convoyer ces trois malheureuses en Iowa où elles recevront les soins dont elles ont besoin. Pour faire ce long et périlleux voyage, Mary Bee Cuddy une pionnière célibataire et fervente croyante dont personne n’a voulu pour femme s’est portée volontaire et un tirage au sort l’a désignée. On lui a fabriqué un fourgon de transport. Sur le chemin elle rencontre George Briggs, les mains liées dans le dos, la corde au cou, assis sur une mule. Les hommes qui l’ont mis là ont disparu laissant la mule se charger de l’exécution…rueducine.com-the-homesman-photo (2)

CRITIQUE : Le western lui sied bien à ce cher Tommy Lee Jones. D’autant qu’il ne cherche jamais à répéter ce qu’ont fait ses aînés. Avec « Trois enterrements » (2005), western contemporain et aujourd’hui avec « The homesman » il creuse des sillons différents.
L’histoire est assez forte pour ne pas avoir à multiplier les scènes d’action. La caméra de Tommy Lee Jones est souvent contemplative et privilégie les plans larges pendant le road movie. Les décors naturels sont somptueux.
L’acteur Tommy Lee Jones est entouré de quatre femmes durant le road movie, une cinquième last but not least Meryl Streep surgit à la toute fin du film.rueducine.com-the-homesman-photo (5) Les trois actrices jouant les folles transportées en chariot parviennent chacune à donner de l’épaisseur à leur personnage ce qui n’est pas évident car elles ne s’expriment pas où l’une d’entre elle ressasse toujours la même phrase.
Auparavant nous avons l’occasion de vérifier que comme le plus souvent, Hilary Swank est divine. Cette actrice est décidément surdouée et s’adapte à tous les genres. En vieille fille sèche, en quête de mari elle parvient encore à surprendre.
Enfin il est bon de souligner la remarquable prestation de James Spader. Trop rare.
Enfin la musique de Marco Beltrami se fait discrète mais n’en n’est pas moins digne d’intérêt. Elle prend le contre-pied des musiques tonitruantes de notre époque, et cependant joue parfaitement son rôle d’accompagnatrice des images voire d’émettre des émotions supplémentaires.rueducine.com-the-homesman-photo

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE : George Briggs est revenu nuitamment chercher à manger à l’hôtel où on lui avait refusé l’hospitalité, la vengeance de Briggs s’achève dans le feu des enfers. Quand Briggs prend le chemin du retour, l’hôtel est en proie aux flammes.rueducine.com-the-homesman-photo (4)

NOTE : 16/20

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L’ANECDOTE : Le scénario est tiré de l’adaptation d’un roman éponyme de Glendon Swarthout. Son adaptation a été faite durant le tournage de « Tous les espoirs sont permis » (« Hope springs« ) de David Frankel avec Meryl Streep. Tommy Lee Jones profitait des pauses entre deux scènes pour écrire avec ses scénaristes.rueducine.com-the homesman-poster

FILMS DE Tommy Lee Jones DÉJÀ COMMENTÉS :

HOMESMAN (THE) (2014) est un article de Rue du Cine | Avis et Critiques de Films et Séries TV.


RIO GRANDE (1950)

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rueducine.com-rio-grande-1950FILM DE : John Ford
PAYS : USA
GENRE : Western
AVEC : John Wayne, Maureen O’Hara, Ben Johnson, Claude Jarman Jr., Victor McLaglen, Harry carey Jr., J. Carrol Naish…
SCÉNARIO : James Kevin McGuinness
MUSIQUE : Victor Young

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SYNOPSIS : Dans un fort du Texas proche de la frontière avec le Mexique, le colonel Kirby York rentre de mission. Il apprend que son fils s’est fait enrôler comme volontaire et, hasard des affectations, se retrouve dans ce poste frontière. Lors d’un tête à tête entre le colonel et son fils Jeff, celui-ci lui apprend ce qu’il savait déjà. Il a échoué à West Point et ne fera donc pas partie de l’élite de l’armée américaine. Mais il reste convaincu que son destin est de servir son pays sous l’uniforme. Là-dessus arrive la mère de Jeff Kathleen qui a bien l’intention de raisonner son fils et l’éloigner de ce métier dangereux. D’autant que les apaches ne cessent leurs raids imprévisibles et meurtriers, facilité par le passage du Rio Grande qui les préserve de toute attaque de la cavalerie américaine…rueducine.com-rio-grande-1950

CRITIQUE : Après « Le massacre de Fort Apache » (« Fort Apache« ) (1948) et « La charge héroïque » (« She wore a yellow ribbon« ) (1949), John Ford ajoute une pierre sur sa description de la vie de la dans les régiments de cavalerie qui étaient au contact des indiens. Il reprend même le personnage du premier film du triptyque Kirby York devenu colonel. (Il était capitaine dans « Le massacre de Fort Apache« ).
Le voici affublé d’un fils qui le déçoit un peu (il échoué à West Point) et d’une femme qui lui reproche deux choses: de n’avoir pas su empêcher son fils d’embrasser la carrière militaire, et d’avoir participé lors de la campagne de la Shenandoah au pillage et l’incendie en règle de la région et de la propriété de sa femme.
Si le film piétine durant la première demi-heure, John Ford nous fait passer la dragée avec son acteur Victor McLaglen qui nous offre quelques bons moments de comédie.rueducine.com-rio-grande-1950-1
Par la suite le film s’emballe place à la camaraderie, la solidarité ce qui fascine John Ford et fait la force de la cavalerie.
John Ford est aussi bon dans les moments faibles (la description de la vie militaire) que dans les moments forts (l’action). Ces dernières sont spectaculaires et tiennent en haleine, même un spectateur aguerri qui a vu des milliers de films. A noter encore que les nuits américaines (scènes censées se passer la nuit tournées de jour) signées Bert Glennon sont très réussies. Certes l’on voit quelques ombres mais dans l’ensemble l’illusion est franchement bonne. Ce n’est pas souvent le cas.
Ce n’est pas le John Ford du film « Les Cheyennes » (1964) où il montrait une compassion certaine envers le peuple indien.
Dans « Rio Grande » les indiens (Apaches et Mescaleros) sont montrés comme sauvages assassins et alcooliques.
La musique de Victor Young n’est pas de ses plus brillantes, cependant elle fait le job.rueducine.com-rio-grande-1950-2

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE : L’attaque du convoi de chariots par les indiens. John Ford sait filmer ce genre de poursuites de façon spectaculaire sur fond de Monument Valley. Les accélérés sont peu perceptibles. De la belle oeuvre.rueducine.com-rio-grande-1950-3

NOTE : 15/20

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L’ANECDOTE : Premier film où se rencontrent Maureen O’Hara et John Wayne. Ils tourneront encore 4 films ensemble « L’homme tranquille » (« The quiet man« ) (1952) de John Ford, « L’aigle vole au soleil » (« The wings of eagles« ) (1957) de John Ford « McLintock » (1963) de Andrew V. McLaglen, « Big Jake » (1967) de George Sherman. Qui formera ce que l’on appelle un couple de cinéma. En France nous avons Catherine Deneuve et Gérard Depardieu.rueducine.com-rio-grande-poster (2)

FILMS DE John Ford DÉJÀ COMMENTÉS :

RIO GRANDE (1950) est un article de Rue du Cine | Avis et Critiques de Films et Séries TV.

WINCHESTER ’73 (1950)

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rueducine.com-winchester-73-1950FILM DE : Anthony Mann
PAYS : USA
GENRE : Western
AVEC : James Stewart, Dan Duryea, Shelley Winters, Stephen McNally, Millard Mitchell, Charles Drake, John McIntire, Rock Hudson, Tony Curtis…
SCÉNARIO : Stuart N. Lake, Robert L. Richards, Borden Chase, Anthony Mann
MUSIQUE : Daniele Amfitheatrof, Charles Previn, Milton Rosen, Hans J. Salter, Paul Sawtell, Walter Scharf, Frank Skinner, Leith Stevens, Joseph Gershenson

SYNOPSIS : 4 juillet 1876, Lin McAdam et son copain « High Spade » Frankie Wilson entrent à Dodge City. Tous deux pourchassent un homme. Mais à Dodge City la loi tenue de  main ferme par les frères Earp oblige chacun de laisser ses armes dans un local du shérif. Un concours pour gagner une Winchester ’73 hors série aux caractéristiques parfaites est en jeu au de tir à la carabine. Lin McAdam et « Dutch » Henry Brown (un homme que semble connaître défavorablement Lin McAdam) se révèlent être les deux concurrents les plus coriaces à ce jeu…rueducine.com-winchester-73-photo

CRITIQUE : Chef d’oeuvre du western qui a pour star outre James Stewart, la winchester ’73 série spéciale  dite « Une sur mille ». Celle-ci au gré des circonstances (toujours violentes) passe de main en main. Elle est aussi un amplificateur d’une lutte fratricide.
Les scénaristes mais surtout Borden Chase qui a repris avec Anthony Mann une première mouture destinée à Fritz Lang. Celui-ci écarté du projet James Stewart désigne Anthony Mann pour le tourner et Anthony Mann demande à Borden Chase de remanier un scénario qu’il ne trouve pas assez accès sur le fusil à répétition.
Ainsi voit-on ce qu’a pu apporter l’arrivée de la Winchester sur le marché. Donnant une supériorité à celui qui la détient. En particulier sur les populations indiennes. Ainsi le fusil devient-il un symbole parmi bien d’autres (la diligence, le télégraphe, le train…) de la conquête de l’ouest.
Et l’instrument privilégié de la violence dans le pays.rueducine.com-winchester-73-photo (2)
Anthony Mann trouve de beaux effets de caméra comme ce gros plan sur la winchester posée sur un chariot en marche. Il trouve aussi de superbes plans des deux cavaliers sur la crête des collines en contre-jour. Le noir et blanc est magnifique.
L’interprétation est quant à elle sensationnelle. Bien sûr James Stewart est grandiose et ses montées de violences fulgurantes dont il a le secret sont incroyables.
Mais les seconds rôles sont tout aussi géniaux. Le méchant est formidable. Stephen McNally fait un des meilleurs méchants du western. A noter l’apparition de Rock Hudson en chef indien  et de Tony Curtis en jeune troufion.rueducine.com-winchester-73-poster (2)

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE : A Tascosa dans le saloon situé face à la banque Lin McAdam se trouve face a Waco un des acolytes de Dutch. Désigné par Lola au comptoir il s’approche de lui et l’interroge sur « Dutch » Henry Brown. Quand Waco tente de dégainer Lin est déjà sur lui et lui tord le bras… James Stewart dans toute sa splendeur qui passe de la bonhomie à la violence en une fraction de seconde.rueducine.com-winchester-73-photo (3)

NOTE : 17/20

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L’ANECDOTE : Borden Chase (1900-1971) est un scénariste célèbre pour la qualité des westerns qu’il a écrit pour le cinéma. « La rivière rouge » (« Red river« ) (1948) de Howard Hawks, « Les Affameurs » (« Bend of the River« ) (1952), « Vera Cruz » (1954) de Robert Aldrich, « L’homme qui n’ a pas d’étoile » (« Man without star« ) (1955) de King Vidor, « Coup de fouet en retour » (« Backlash« ) (1956) de John Sturges.rueducine.com-winchester-73-poster

FILMS DE Anthony Mann DÉJÀ COMMENTÉS :

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UN COLT POUR TROIS SALOPARDS (1971)

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rueducine.com-un-colt-pour-trois-salopards-1971FILM DE : Burt Kennedy
PAYS : USA
TITRE ORIGINAL : Hannie Caulder
GENRE : Western
AVEC : Raquel Welch, Robert Culp, Ernest Borgnine, Jack Elam, Strother Martin, Christopher Lee…
SCÉNARIO : Ian Quicke, Bob Richards, Peter Cooper, David Haft , Burt Kennedy…
MUSIQUE : Ken Thorne

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SYNOPSIS

Trois hommes après un braquage de banque qui a mal tourné quittent précipitamment les lieux. Ils arrivent au grand galop dans une ferme isolée vers la frontière mexicaine. Les frères Clemens ainsi sont-ils connus, s’intéressent aux chevaux dans l’enclos. Le propriétaire sort et l’un des frères abat l’homme. Mais l’homme abattu était marié. Les frères Clemens profitent de la sidération de la jeune veuve pour la violer, puis mettre le feu à la ferme et s’enfuir…

CRITIQUE 

Dommage que le scénario n’aille pas au bout du propos. Il faut toujours que la femme assoiffée de vengeance soit quand même aidée dans sa quête par un homme. Et quand elle en perd un en chemin illico le scénario lui en recolle un autre. A quand un film où l’héroïne féminine d’un western ressemble à un « Josey Wales » (1976)  ou un « Pale rider » (1985) au féminin.
C’est d’autant plus dommage pour ce film que Raquel Welch qui avait déjà deux westerns dans sa besace « Bandolero! » (1968) et « Les 100 fusils » (1969) avait largement les épaules pour tenir un rôle de vengeresse un peu plus développé et étoffé.
Il faut donc se contenter de voir Raquel Welch chaperonnée par Robert Culp qui ne démérite pas en vieux pistolero revenu de tout et par Christopher Lee en armurier.
Burt Kennedy qui s’est fait une spécialité du western de série B, signe une série B de plus avec « Un colt pour trois salopards« .
Le second problème du film vient des trois violeurs de l’héroïne qui sont bêtes à bouffer du foin et donc désamorcent la supposée dangerosité qu’ils sont censés véhiculer. Les chamailleries incessantes des trois frangins hors-la-loi, additionnées à leurs coups foireux pour s’enrichir aggravent cette décrédibilisation. Finalement Hannie Caulder se bat contre des bouffons. Et le western sombre.
Le film est quelque peu inspiré de l’esthétique des westerns italiens. On ne lésine pas sur l’hémoglobine ni sur les ralentis. C’est pas forcément du meilleur goût.

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

L’attaque de la maison de l’armurier par une horde de mexicains. Le choix du décor naturel (en bord de mer) détonne dans le western. Et les méchants sont bien plus menaçants que les trois fameux salopards dont il est question dans le titre.

NOTE : 10/20

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L’ANECDOTE

Tourné en Espagne, le guitariste flamenco Paco de Lucia fait  un cameo en bandit mexicain.rueducine.com-un-colt-pour-trois-salopards-poster

FILMS DE Burt Kennedy DÉJÀ COMMENTÉS :

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SILVERADO (1985)

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rueducine.com-silverado-1985FILM DE : Lawrence Kasdan
PAYS : USA
GENRE : Western
AVEC : Kevin Kline, Scott Glenn, Danny Glover, Kevin Costner, Brian Dennehy, Linda Hunt, Jeff Goldblum, Lynn Whitfield, Marvin J. McIntyre, John Cleese…                                     
SCÉNARIO : Lawrence Kasdan, Mark Kasdan
MUSIQUE : Bruce Broughton

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SYNOPSIS

Dans une baraque perdue où il se reposait, Emmett est assailli par 4 hommes armés. Il s’en débarrasse et poursuit sa route, en plein désert, il rencontre Paden un homme dépouillé de ses habits, de ses armes et de son cheval. Emmett lui sauve la vie. En chemin Paden retrouve son cheval et abat en légitime défense le voleur. Paden et Emmett se rendent à Turley une petite ville sur la route de Silverado. Pendant qu’ils se restaurent dans un saloon, ils assistent bien qu’ils l’aient défendu devant le shérif, à l’éviction d’un noir hors du saloon et hors de la ville…rueducine.com-silverado-photo (4)

CRITIQUE

Cette année 1985 est à marquer dans le marbre. Le western est un genre moribond mais sortent deux très bons films « Pale rider, le cavalier solitaire » de Clint Eastwood et donc « Silverado » de Lawrence Kasdan. Le point commun des deux films étant Scott Glenn qui dans « Silverado » fait avec son jeu… du Clint Eastwood!
Lawrence Kasdan et son frère Mark n’innovent pas le genre mais utilisent les archétypes du western avec bonheur.
Nous avons donc un potentat et sa bande d’hommes de mains patibulaires, quelques chevauchées en décor naturels grandioses, un shérif véreux, une ancienne amitié d’outlaw qui s’achève dans le sang, un duel final, un saloon, deux idylles, une caravane de chariots et 4 redresseurs de torts.rueducine.com-silverado-photo
Le film est très plaisant à suivre avec une belle ouverture et une fin très réussie. Une alternance de scènes fortes et scènes explicatives bien proportionnée, et une réalisation sans fioritures ni extravagances. Comme du bon cinoche d’antan.
De plus la production n’a pas mégotée sur le casting et s’offre de solides interprètes (Scott Glenn, Kevin Kline et Brian Donnehy) quelques surprises (Linda Hunt et John Cleese), une beauté (Rosanna Arquette) et une étoile montante  (Kevin Costner).
Un petit regret : que le personnage interprété par Linda Hunt ne soit pas un peu plus étoffé. La tragédie aurait pu être plus forte et le souvenir du film plus prégnant.
La musique de Bruce Broughton est plutôt transparente c’est dommage.rueducine.com-silverado-photo (2)

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Comment se débarrasser de deux tueurs en même temps. Il suffit de faire comme Jack (Kevin Costner) lors du règlement de compte final. Deux pistolets, une détonation, deux morts.rueducine.com-silverado-photo (3)

NOTE : 15/20

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L’ANECDOTE

Tout premier rôle important de Kevin Costner qui dans ce rôle de jeune cowboy et chien fou rencontre la notoriété.rueducine.com-silverado-poster

FILMS DE Lawrence Kasdan DÉJÀ COMMENTÉS :

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CONVOI DE FEMMES (1951)

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rueducine.com-convoi-de-femmes-1951FILM DE : William A. Wellman
TITRE ORIGINAL : Westward the women
PAYS : USA
GENRE : Western
AVEC : Robert Taylor, Denise Darcel, Hope Emerson, John McIntire, Laurie Smith, Henry Nakamura, Lenore Lonergan, Renata Vanni…
SCÉNARIO : Charles Schnee
MUSIQUE : Jeff Alexander

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SYNOPSIS : 1851 dans une vallée agricole de Californie, la colonie n’est composée que d’hommes. Ceux-ci après le labeur se perdent en oisiveté et  dans les vices de l’alcool. L’éleveur de bétail Roy Whitman décide de faire venir des femmes dans la vallée. Il recrute un chef de convoi Buck Wyatt. Tous deux se rendent à Chicago recruter 150 femmes et les ramener en Californie. Wyatt Buck recrute 15 hommes et il les prévient : on ne s’approche pas des femmes. Le départ des chariots a lieu depuis la ville de Saint Louis dans le Missouri. Au programme :  traversée du Missouri, du Kansas, du Colorado, de l’Utah, du Nevada et enfin arrivée en Californie. Au début du voyage un des hommes de Buck Wyatt viole une femme. Buck l’abat sans autre forme de procès…rueducine.com-convoi-de-femmes-photo (6)

CRITIQUE : Somptueux western! Sur un sujet de Frank Capra, William A. Wellman signe un classique du genre. Les scènes sont toutes plus marquantes les unes que les autres. William A. Wellman bénéficie d’un bon scénario à la trame classique : « La caravane vers l’ouest » (« The covered wagon« ) (1923) de James Cruze puis Raoul Walsh et son superbe « La piste des géants » (« The big trail« ) (1930) avaient ouvert le bal. Dans ce film ce sont les mêmes périls qui guettent les pionnières comme les violences internes, les attaques indiennes les intempéries, et les passages dangereux pour les chariots.
Ici ce sont des femmes qui surmontent ces péripéties souvent mortelles. Et il faut le dire la mort d’une femme est beaucoup plus dramatique que celle d’un homme. Et le talent du réalisateur qui est plutôt un spécialiste du genre donne à ce film du relief aux scènes dramatiques. rueducine.com-convoi-de-femmes-photo (5)Pour ce film il arrive même à trouver ce sens du décor naturel dont Raoul Walsh avait le génie. La scène de l’échappée de la française Fifi Danon poursuivie par Wyatt Buck dans un canyon est d’une splendeur inimitable. Le photographe William C. Mellor trouve un noir et blanc tantôt sombre tantôt lumineux qui magnifie le film.
Outre Robert Taylor très à son aise en meneur de femmes, les premiers rôles féminins sont tous grandioses. Au premier rang desquels la française Denise Darcel qui a fait une modeste carrière d’actrice aux Etats-Unis (8 films), on la retrouvera trois ans plus tard dans le premier rôle féminin de « Vera Cruz » (1954) de Robert Aldrich. Ici elle joue une ex-prostituée et femme de tête qui tombe amoureuse du chef de convoi. Un des plus beaux rôles est celui dévolu à l’actrice d’origine italienne Renata Vanni qui interprète une femme qui tue par accident son jeune fils. Splendide rôle et interprétation magistrale.
La musique de Jeff Alexander est illustrative sans plus.rueducine.com-convoi-de-femmes-photo (7)

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE : La spectaculaire scène du passage des chariots sur un sentier étroit et accidenté, et la mort de la première femme à avoir tenté le passage. Film très fort sur le plan de la tension et poignant dans son côté dramatique.rueducine.com-convoi-de-femmes-photo

NOTE : 18/20

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L’ANECDOTE : Frank Capra amène l’histoire à la Columbia Pictures dont il est le salarié pour le réaliser. Le studio refuse le film sous prétexte qu’il ne fait pas de western (ce qui est faux) et qu’en ce moment il n’a pas de chevaux disponibles (ce qui est douteux). Frank Capra se tourne vers son ami William A. Wellman qui le propose à La MGM qui accepte le film. C’est donc William A. Wellman qui le tourne.rueducine.com-convoi-de-femmes-poster

FILMS DE William A. Wellman DÉJÀ COMMENTÉS :

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PISTE DES GÉANTS (LA) (1930)

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rueducine.com-la-piste-des-geants-1930FILM DE : Raoul Walsh
TITRE ORIGINAL : The big trail
PAYS : USA
GENRE : Western
AVEC : John Wayne, Marguerite Churchill, El Brendel, Tully Marshal, Tyrone Power Sr., Ian Keith, Charles Stevens, David Rollins…
SCÉNARIO : Mary Boyle, Jack Peabody, Florence Postal, Raoul Walsh
MUSIQUE : R.H. Bassett, Peter Brunelli, Alfred Dalby, Arthur Kay, Jack Virgil

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SYNOPSIS

Bords du Missouri des dizaines de chariots sont rassemblés, des centaines de personnes s’apprêtent à traverser l’ouest sauvage du pays. Ils arrivent par la terre ou par bateau. Pour aller vers cet inconnu ils désignent un certain Red Flack comme conducteur de la caravane. Mais Breck Coleman un trappeur soupçonne Red Flack et son complice Lopez d’avoir assassiné son meilleur ami pour quelques peaux. Il rentre dans le convoi en tant qu’éclaireur…rueducine.com-la-piste-des-geants-photo (4)

CRITIQUE

Western historique pour plusieurs raisons. Il se situe parmi les premiers films parlants. Son tournage implique des défis techniques avec beaucoup d’extérieurs et  jusqu’alors inédits. Il se situe dans les années pré-code Hays qui entrera en vigueur en 1934 et censurera les films sur leur moralité sexuelle (mais pas que).
Enfin c’est le premier grand rôle pour John Wayne. Mais un grand rôle qui ne lui apporte pas la renommée. Le film ne rencontrant pas un succès auprès du public, l’acteur paye cher cet échec. Il devra attendre 9 années et « La chevauchée fantastique » (« Stagecoach« ) de John Ford pour retrouver un grand réalisateur et quitter les séries B qui lui permettent de vivoter.rueducine.com-la-piste-des-geants-photo (3)
Le film de Raoul Walsh est une alternance de scènes désuètes et de scènes très spectaculaires. En effet les 20 premières minutes de présentation des personnages et d’installation de l’action à venir, situées sur les rives du Missouri sont plutôt maladroites, car très dialoguées, exercice je le rappelle quasi expérimental au cinéma qui entre dans l’ère du parlant depuis 1929.
Ceux-ci sont soit naïf, soit ridicules, soit superfétatoires. John Wayne balbutie un peu son jeu, et Tyrone Power Sr. en fait des tonnes.
Mais quand enfin la caravane s’ébranle et part pour une année de périple, que les obstacles vont aller s’enchaînant les uns aux autres, le film prend alors une dimension épique assez extraordinaire. Les prouesses de tournages en décors naturels et avec une figuration pléthorique sont dignes de l’épopée, et le film nous tient en haleine jusqu’au bout et sa somptueuse fin dans la forêt de séquoias.rueducine.com-la-piste-des-geants-photo (2)
Raoul Walsh sait mieux que personnes utiliser ses plans larges qui ne sont pas que contemplatifs. Dans les arrières champs se déroule la vie quotidienne des conquérants de l’ouest, tandis que l’action se déroule au premier plan et c’est prodigieux.
Raoul Walsh sait aussi proposer des plans dignes de tableaux comme ces plans à la grue sur l’avancée de la caravane sur une plaine, se dirigeant vers les montagnes qui se dessinent sur un coucher de soleil.
La musique est assez inégale. Normal. Pas moins de 5 compositeurs ont participé au soundtrack.rueducine.com-la-piste-des-geants-photo

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Un immense ravin coupe la route de la caravane, les pionniers abattent les arbres et construisent d’immenses palans pour descendre les chariots le long de la falaise. Raoul Walsh prend le temps de filmer cette descente fantastique et non sans risque de dégâts, des chariots au fond du ravin. Grandiose!rueducine.com-la-piste-des-geants-photo (5)

NOTE : 15/20

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L’ANECDOTE

En 2006 « La piste des géants » (« The Big Trail« ) est sélectionné pour figurer dans la liste des films du National Film Registry. C’est un ensemble de films sélectionnés par le National Film Preservation Board pour conservation à la Bibliothèque du Congrès aux États-Unis. À la fin de chaque année, et depuis 1989, environ 25 titres sont ajoutés, sélectionnés pour leur «importance culturelle, historique ou esthétique » et datant de plus de dix ans.rueducine.com-la-piste-des-geants-poster

FILMS DE Raoul Walsh DÉJÀ COMMENTÉS :

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AVENTURIER DU RIO GRANDE (L’) (1959)

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rueducine.com-l-aventurier-du -rio-grande-1959FILM DE : Robert Parrish
TITRE ORIGINAL : The wonderful country
PAYS : USA
GENRE : Western
AVEC : Robert Mitchum, Julie London, Gary Merrill, Pedro Armendariz Jr., Victor Mendoza, Jay Novello, Charles McGraw… 
SCÉNARIO : Robert Ardrey
MUSIQUE : Alex North

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SYNOPSIS

Martin Brady est un gringo qui travaille pour les frères Castro mexicains actifs dans la révolution. Il est chargé d’un convoi de fusil. Mais au village de Pueblo du côté américain du Rio Grande, il fait une chute de cheval et se casse la jambe. Le voici immobilisé pour plusieurs semaines. Il confie le chargement à son ami Diego. Mais très vite il apprend que le chariot qui contenait les fusil a été dérobé et comme volatilisé. Il est convoqué par le major Colton à la caserne où il dirige un régiment de noirs. Martin Brady rencontre  madame Colton, femme frustrée…rueducine.com-l-aventurier-du -rio-grande-photo

CRITIQUE

Étonnant western où le héros quelque soit l’endroit où il se trouve, d’un côté où de l’autre du Rio Grande, est traité comme un paria, un indésirable.
Robert Parrish délaisse l’action pour mieux ballotter son personnage d’une rive à l’autre à fuir les autorités américaines ou l’armée mexicaine. Il laisse traîner sa caméra sur les extérieurs du Mexique inhabituels et souvent très photogéniques.
Robert Mitchum est formidable. Il allie un mélange de nonchalance et de dangerosité. Il semble avoir vécu déjà mille vies, et que les retournements de sa situation ne sont pour lui qu’affaire d’adaptation à des circonstances.
Il est vrai que l’on peut trouver ce western un tantinet mollasson. Mais Robert Parrish habille son filme d’une façon si inhabituelle pour le western qu’un aficionado du genre peut y voir une nouvelle vision du western.
Les paysages brumeux du Mexique sont extraordinaires. Il faut savoir se laisser embarquer dans cette errance du héros sur les deux rives du Rio Grande.
Bonne musique d’Alex North.

rueducine.com-l-aventurier-du -rio-grande-photo (3)

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La fin du cheval du héros. Son seul ami. Assez poignant.rueducine.com-l-aventurier-du -rio-grande-photo (2)

NOTE : 15/20

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L’ANECDOTE

Robert Mitchum qui accepte le rôle après les refus de Henry Fonda et Gregory Peck produit le film et s’implique encore plus dans le travail de Parrish qui lui considère ce film comme son meilleur film.rueducine.com-l-aventurier-du -rio-grande-poster

FILMS DE Robert Parrish DÉJÀ COMMENTÉS :

AVENTURIER DU RIO GRANDE (L’) (1959) est un article de RueDuCine | Notations et Avis de Films.


PRAIRIES DE L’HONNEUR (LES) (1965)

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rueducine.com-les-prairies-de-l-honneur-1965FILM DE : Andrew V. McLaglen
TITRE ORIGINAL : Shenandoah
PAYS : USA
GENRE : Western
AVEC : James Stewart, Doug McClure, Glenn Corbett, Patrick Wayne, Rosemary Forsyth, Phillip Alford, Katharine Ross, George Kennedy, Jim McMullan…
SCÉNARIO : James Lee Barrett
MUSIQUE : Frank Skinner

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SYNOPSIS

Virginie en 1864 dans la belle et fertile vallée de la Shenandoah, Charlie Anderson est un fermier qui fait honneur à ses terres en les travaillant avec l’aide de sa fille et ses six fils dont l’un est marié. Il n’a jamais fait appel à une main d’oeuvre d’esclaves pour ses travaux agricoles. Charlie Anderson est veuf et ne se préoccupe guère du conflit qui déchire le Nord et le Sud. Mais au loin le canon tonne. Son fils aîné, James s’interroge sur l’opportunité de s’enrôler dans l’armée confédérée aux abois, mais Charlie Anderson leur rappelle que la seule chose qui compte c’est la terre et le travail qui permet de faire vivre la famille. Quant à Jennie elle est amoureuse d’un officier sudiste et pousse celui-ci à lui demander sa main…rueducine.com-les-prairies-de-l-honneur-photo

CRITIQUE

Tout d’abord l’on passera sur le titre français imbécile… Point d’honneur et de prairies guère…
Andrew McLaglen qui s’est fait du film d’action (mais surtout du western) une spécialité n’en est pour le moins qu’un aimable faiseur. Son film est certes agréable à suivre mais il lui manque la flamme du grand talent voire du génie pour faire de ce western autre chose qu’un film de plus. Or avec un James Stewart en grande forme et un sujet antimilitariste, alors que les Etats-Unis s’enfoncent dans le bourbier du Vietnam, le spectateur eut aimé voir autre chose qu’un western de consommation courante.
Comme à son habitude Andrew McLaglen est parcimonieux avec les scènes d’action et par moments le film s’étire en longueur. Étonnamment il semble plus à son aise dans les scènes de comédie.rueducine.com-les-prairies-de-l-honneur-photo (4)
James Stewart fait donc un grand numéro dans ce film. Il est sérieusement concurrencé par le jeune Phillip Alford qui fait des étincelles en tant que pupille de la famille Anderson.
A noter aussi la belle prestation de Rosemary Forsyth qui sera même nommée aux Golden Globe pour ce rôle.
Quant aux autres fils ils sont tous plus transparents les uns que les autres. Patrick Wayne y compris.
La musique de Frank Skinner est un filet de notes insignifiantes qui ne parviennent pas à attirer l’oreille du spectateur.rueducine.com-les-prairies-de-l-honneur-photo (2)

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Des maquignons (parmi lesquels un ancien voleur de bétail) au service de Washington viennent chez Charlie Anderson lui racheter à vil prix ses chevaux. Refus de ce ce dernier. Une bagarre se déclenche entre maquignons et Anderson aidé de ses 6 fils. Boy le plus jeune d’entre eux passe l’essentiel de la bagarre dans l’abreuvoir à bestiaux. Bon comique de répétition.rueducine.com-les-prairies-de-l-honneur-photo (3)

NOTE : 11/20

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L’ANECDOTE

Découvert dans « Du silence et des ombres » To kill a mockingbird (1962) de Robert Mulligan, Phillip Alford tourne son second film avec ce western. Après un trou de 4 années il réapparaît à la télévision. Après deux petits rôles dans deux séries tv et deux rôles dans des téléfilms il cesse sa carrière d’acteur.rueducine.com-les-prairies-de-l-honneur-poster

FILMS DE Andrew V. McLaglen DÉJÀ COMMENTÉS :

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CHARGE DE LA 8ÈME BRIGADE (LA) (1964)

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rueducine.com-la-charge-de-la-huitieme-brigade-1964FILM DE : Raoul Walsh
TITRE ORIGINAL : A distant Trumpet
PAYS : USA
GENRE : Western
AVEC : Troy Donahue, James Gregory, Suzanne Pleshette, Diane McBain, William Reynolds, Ken Smith, James Gregory, Claude Akins…
SCÉNARIO : John Twist, Richard Fielder, Albert Beich
MUSIQUE : Max Steiner

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SYNOPSIS

Fort Delivery, Arizona 1883, le lieutenant Matt Hazard fraîchement sorti de West Point, se retrouve en plein désert aux portes du Mexique sur les lieux des ultimes soubresauts des guerres indiennes. Mais le camp parait au nouveau venu, pris dans une certaine torpeur et un laisser-aller disciplinaire qui ramollit le moral et la forme physique de la troupe. Le chef apache War Eagle et ses soutiens se sont réfugiés de l’autre côté de la frontière protégés par les montagnes. Il a reconstitué ses forces et s’apprête à entamer une nouvelle campagne de razzias…rueducine.com-la-charge-de-la-8eme-brigade-photo (2)

CRITIQUE

Dernier film de Raoul Walsh et donc ultime western dont il fut un des grands réalisateurs du genre, « La piste des géants » (« The big trail« ) (1930), « La charge fantastique » (« They died with their boots on« ) (1941), « La rivière d’argent » (« Silver river« ) (1948), « Les implacables » (« The tall men« ) (1955), cette ultime charge ne sera pas la plus mémorable, malgré quelques qualités.
Le scénario n’est pas franchement original. Le casting a quelques faiblesses et manque de tête d’affiche.
Cependant Raoul Walsh utilise, comme à l’accoutumée, ses décors naturels de main de maître. Plus que des décors ils sont les alliés de Raoul Walsh dans sa mise en scène. Les scènes de bataille en sont le meilleur exemple. Elles font partie des scènes de bataille de western les meilleures que j’ai vues. Tout comme les scènes de chevauchées souvent filmées en plan large ou très large qui donnent ainsi aux paysage un rôle imposant.rueducine.com-la-charge-de-la-8eme-brigade-photo (5)
Le gros problème est avant tout un scénario qui n’est guère inventif et semble réciter son western sans chercher la moindre innovation.
Si le casting manque de carrure ce ne sont pas pour autant de mauvais acteurs qui jouent.  Troy Donahue tout en blondeur, donne à son personnage adepte d’une discipline sans relâche et volontiers massacreur d’indiens, une prestance honnête sans être transcendante.
Son personnage est le vecteur du retournement de situation en fin de film. Sa raideur dans son attitude finit par bénéficier aux indiens alors que jusqu’à présent il les a massacré avec assez de cœur à l’ouvrage.
Le casting féminin n’apporte pas grand chose à l’histoire. Malgré l’antagonisme des deux femmes, elles ne font pas évoluer le personnage principal. Et leurs scènes enlisent le film.
A noter que le film bénéficie d’une exceptionnelle musique de Max Steiner avec trompettes tonitruantes et orchestre. rueducine.com-la-charge-de-la-8eme-brigade-photo

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La reddition négociée au Mexique dans un paysage cerné de chutes d’eau spectaculaires.rueducine.com-la-charge-de-la-8eme-brigade-photo (4)

NOTE : 13/20

L’ANECDOTE

Troy Donahue (1936-2001) a tourné dans plus de 100 films, séries et téléfilms. Côté cinéma, il était plutôt abonné aux petits rôles ou aux films de série B.rueducine.com-la-charge-de-la-huitieme-brigade-poster

FILMS DE Raoul Walsh DÉJÀ COMMENTÉS :

CHARGE DE LA 8ÈME BRIGADE (LA) (1964) est un article de RueDuCine | Notations et Avis de Films.

DERNIER DES GÉANTS (LE) (1976)

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rueducine.com-le-dernier-des-geants-1976FILM DE : Don Siegel
TITRE ORIGINAL : The shootist
PAYS : USA
GENRE : Western
AVEC : John Wayne, Lauren Bacall, James Stewart, Ron Howard, Richard Boone, Hugh O’Brian, Bill McKinney, Harry Morgan…
SCÉNARIO : Miles Hood Swarthout, Scott Hale, John Wayne
MUSIQUE : Elmer Bernstein

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SYNOPSIS 

Carson City, Nevada 1901, John Bernard « J.B. » Books est une légende de l’ouest, le dernier pistolero encore en vie. Il arrive en ville pour que son vieil ami le docteur Hostetler pour qu’il confirme le diagnostic d’un médecin consulté quelques temps auparavant. Celui-ci lui confirme bien qu’il est atteint d’un cancer généralisé incurable et qu’il lui reste au mieux deux mois à vivre. J.B. Books décide de finir sa vie dans une pension tenue par Bond Rogers une veuve ayant un fils. Mais l’incognito de Books ne tient pas longtemps, le fils de madame Rogers s’aperçoit de qui est l’hôte de sa mère et bientôt tout Carson City est au courant…rueducine.com-le-dernier-des-geants-photo (4)

CRITIQUE 

Refusé par plusieurs acteurs, Paul Newman, Charles Bronson, Clint Eastwood et autres le rôle finit par échoir à John Wayne. John Wayne pour accepter le rôle suggère quelques modifications notamment sur la fin du film. Quand John Wayne suggère… on s’exécute! Et Don Siegel avale son chapeau!
Le film est cependant sympathique à suivre. Il s’attache à montrer dans un monde où l’électricité et le moteur à explosion commencent à bouleverser la civilisation de l’ouest, et transformer les pistoleros en dinosaures tout juste bons à donner à ce pays naissant des légendes.
Don Siegel tire le maximum d’un scénario un brin bavard (pour un western) et la fusillade finale est remarquablement bien mise en scène.
Les scènes entre John Wayne et James Stewart sont savoureuses.rueducine.com-le-dernier-des-geants-photo
C’est un peu moins le cas entre John Wayne et Lauren Bacall. Le personnage de Bond Rogers n’est pas très bien écrit et est pétri de contradictions qui nuisent à la psychologie du personnage. On ne comprend pas par exemple pourquoi elle ne le fout pas à la porte après la fusillade nocturne dans son établissement, alors qu’elle ne cesse de lui reprocher sa violence.
Les antagonistes au personnage de Books manquent aussi d’épaisseur et font figure de pantins pour animer une scène finale.
Cependant le métier de Don Siegel permet de suivre le film avec un léger ennui en son milieu.
John Wayne à la fin du film ressemble véritablement à un vieillard et c’est assez impressionnant.
La musique d’Elmer Bernstein n’est guère transcendante. L’essentiel étant qu’elle ne nuit pas à l’oeuvre.rueducine.com-le-dernier-des-geants-photo (2)

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE 

La scène finale dans un saloon avec reflets dans les miroirs et les verres posés sur les comptoirs. La scène est d’une construction impeccable.rueducine.com-le-dernier-des-geants-photo (3)

NOTE : 12/20

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L’ANECDOTE 

Ultime film de John Wayne, ultime western. Mais bien qu’ atteint d’un cancer des poumons John Wayne est encore en bonne forme pour tourner ce film. Il ne mourra que trois ans plus tard en 1979.rueducine.com-le-dernier-des-geants-poster

FILMS DE Don Siegel DÉJÀ COMMENTÉS :

DERNIER DES GÉANTS (LE) (1976) est un article de RueDuCine | Notations et Avis de Films.

GRAND SILENCE (LE) (1968)

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rueducine.com-le-grand-silence-1968FILM DE : Sergio Corbucci
TITRE ORIGINAL : Il grande Silenzio
PAYS : ITALIE
GENRE :  Western, Western italien
AVEC : Jean-Louis Trintignant, Klaus Kinski, Frank Wolff, Luigi Pistilli, Vonetta McGee, Mario Brega…
SCÉNARIO : Sergio Corbucci, Mario Amendola, Bruno Corbucci, Vittoriano Petrilli…
MUSIQUE : Ennio Morricone

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SYNOPSIS : En Utah, pendant l’hiver 1898, les miséreux qui survivent par le pillage, sont pourchassés par des chasseurs de prime parmi lesquels Tigrero, un homme cruel et qui n’hésite pas à tirer sur des gens sans défense. A la demande de son frère, qui finit lui même assassiné par Tigrero et sa bande, un autre chasseur de prime arrive. Il se nomme Silence et est muet. Il est appuyé par une veuve, qui veut venger la mort de son mari…rueducine.com-le-grand-silence-photo (3)

CRITIQUE : Ce film surprend par la noirceur du récit contrasté par les neiges immaculées de l’Utah. Basé sur des faits réels, désignant les dérapages des chasseurs de prime qui ont outrepassé leur pouvoir en massacrant des hors-la-loi contraints par la faim à voler.
Sergio Corbucci avec une réalisation classique se révèle être un digne successeur de Sergio Leone n’en déplaise au créateur de « Il était une fois dans l’ouest« . (1968) de Sergio Leone
Même s’il n’a pas la même maîtrise du récit, et la même ampleur dans sa caméra que celle du créateur du Western italien, Sergio Corbucci réalise un western qui détourne les codes du western italien. Le méchant est abject et lâche, les bons échouent dans leurs plans et le paient très cher.rueducine.com-le-grand-silence-photo (4)
Enfin le rôle des femmes est très développé dans un genre très machiste.
Vonetta McGee dans son rôle de femme dont le mari a été assassiné et qui désire être vengée est splendide. Jean-Louis Trintignant est tout à fait à son aise dans ce genre et parvient à surprendre son monde. Quant à Klaus Kinski habitué du genre, il excelle dans l’ignominie et l’on se régale!
La musique de Ennio Morricone toute en douceur, ressemble au bruit du galop des chevaux dans la neige.
La scène d’amour entre Silence et la veuve est aussi magnifiquement accompagnée par la partition du Maestro. Les violons qui s’entrecroisent sont une marque de fabrique du maestro.rueducine.com-le-grand-silence-photo (5)

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE : Sans aucun doute la scène finale. Saisissante et ahurissante de pessimisme. Sergio Corbucci n’usurpe pas sa réputation de nihiliste. Pour être certain que c’est la version pessimiste qui sera montée, Sergio Corbucci salope la version optimiste la rendant ainsi  impossible à monter.rueducine.com-le-grand-silence-photo (2)

NOTE : 16/20

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L’ANECDOTE : Les westerns italiens habituellement tournés en Espagne pour les extérieurs et Cinecittà pour les intérieurs, l’Utah est recréé pour les extérieurs prés de la très chic station de ski italienne de Cortina d’Ampezzo.rueducine.com-le-grand-silence-locandina

FILMS DE Sergio Corbucci DÉJÀ COMMENTÉS :

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FILLE DU DÉSERT (LA) (1949)

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rueducine.com-la-fille-du-désert-1949FILM DE : Raoul Walsh
TITRE ORIGINAL : Colorado territory
PAYS : USA
GENRE : Western
AVEC : Joel McCrea, Virginia Mayo, Dorothy Malone, Henry Hull, John Archer, James Mitchell, Harry Woods…
SCÉNARIO : John Twist, Edmund H. North
MUSIQUE : David Buttolph

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SYNOPSIS

Wes McQueen est un hors-la-loi qui commence à avoir une certaine renommée pour le nombre de ses méfaits. Mais il est actuellement en prison. Sa grand-mère vient lui rendre visite mais elle n’est pas autorisée à le voir. Elle laisse au shérif un panier contenant un gâteau, une bible et une paire de chaussettes et un message : Le cheval blanc sert à présent à tirer la charrette. Quand l’adjoint du shérif après fouille du panier remet celui-ci au prisonnier, Wes McQueen commence par détricoter une chaussette. Quelques instants plus tard il est dehors et l’alerte pour son évasion est donnée…rueducine.com-la-fille-du-désert-photo (7)

CRITIQUE

Remake version western de son propre film noir « La grande évasion » (« High Sierra« ) (1941) avec Humphrey Bogart et Ida Lupino. Le film est en dessous de son aîné mais mérite le détour. Notamment et c’est une force chez Raoul Walsh, pour l’utilisation de ses décors extérieurs qui ne sont pas sur l’écran que pour faire joli. Ils ont une utilité dans le récit. La scène finale en cela est exemplaire. c’est une des plus belle fin de western qui soit. Lyrique et dramatique elle se situe dans un canyon spectaculaire qui écrase les personnages et fait pressentir l’inéluctable tragédie.
Cependant le film souffre d’un casting faible. Si Joel McCrea s’en sort bien dans le rôle d’un bandit qui veut faire son ultime coup avant de raccrocher et s’acheter une ferme, les autres acteurs sont bien fades.
Certes Virginia Mayo a bien du sex-appeal mais ce n’est pas suffisant pour tenir les scènes de dialogues et dans ce film ils sont parfois (trop?) long. Et la belle semble assez limitée dans son jeu. Même si à la fin elle est parfaite dans une montée de folie assez impressionnante. Dorothy Malone est elle plutôt desservie par son rôle de fillette à papa. Elle aussi arrive à se révéler in extremis quand dans sa dernière apparition elle révèle son âpreté au gain pour se sortir de son trou à rat où avec son père ils survivent.rueducine.com-la-fille-du-désert-photo (4)
Les deux acolytes de l’attaque du train sont quant à eux bien falots. Et ce n’est pas leur antagonisme un brin artificiel dans son écriture qui les sauve. La caractérisation fait de leurs personnages des méchants imbéciles et pas très dangereux, ce qui empêche le spectateur de frémir quand ils ont décidé de se débarrasser du héros.
L’on s’aperçoit donc qu’il s’agit aussi d’un problème d’écriture qui mine le film.
Le scénario est approximatif dans la caractérisation des personnages, et parfois assez dilettante dans les enchaînements des scènes comme cette poursuite à pied d’une locomotive et son wagon qui parcourent une bien grande distance pour être rejointe si vite.
Le western assez bavard contient cependant trois scènes mémorables, une attaque de diligence, une attaque de train et un final époustouflant. D’ailleurs le film aurait dû s’arrêter là. Les deux minutes qui suivent n’ont aucun intérêt.
La musique de David Buttolph n’est pas mémorable mais elle ne dessert pas pour autant le film.rueducine.com-la-fille-du-désert-photo (8)

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

L’attaque du train farci d’hommes du shérif, mais les plans des uns et des autres sont tous déjoués par le héros. Tout y est parfait de la réalisation au montage. Sens du rythme et du spectaculaire, inclusion des décors dans le récit. Raoul Walsh est un maître du western.

NOTE : 14/20

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L’ANECDOTE

Joel McCrea (1905-1990) a débuté au cinéma à la fin des années 1920. Jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale il alterne les rôles et les genres. Mais à partir de 1945 il n’incarnera plus que quasiment des héros de western. Son ultime grand film est « Coups de feu dans la sierra » (1962) de Sam Peckinpah.rueducine.com-la-fille-du-désert-poster

FILMS DE Raoul Walsh DÉJÀ COMMENTÉS :

FILLE DU DÉSERT (LA) (1949) est un article de RueDuCine | Notations et Avis de Films.

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