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Channel: Western – RueDuCine | Notations et Avis de Films

TRESOR DE LA SIERRA MADRE (LE) (1948)

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rueducine.com-le-tresor-de-la-sierra-madre-1948FILM DE : John Huston
TITRE ORIGINAL : The treasure of the Sierra Madre
PAYS : USA
GENRE : Aventures, Western
AVEC : Humphrey Bogart, Tim Holt, Walter Huston, Bruce Bennett, Barton MacLane, Alfonso Bedoya, John Huston…
MUSIQUE : Max Steiner

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SYNOPSIS: Mexique, ville de Tampico années 1920, Dobbs et Curtin, deux américains en voie de clochardisation décident de quitter la ville et de partir dans la sierra prospecter à la recherche d’un filon d’or. Ils s’associent à Howard un vieux qui a de l’expérience dans ce domaine et qui les met en garde contre les méfaits de la découverte d’or sur le psychisme humain. Mais la fascination pour la roche aurifère l’emporte. Et avec le peu d’argent qu’ils ont, agrémenté par un dixième de billet de loterie gagnant, leur permet d’investir dans l’achat de matériel et d’armement. La contrée n’est pas sûre: des bandits agissent en bande et déstabilisent la région malgré la répression brutale des federales. Le vieux Howard les amène là où il pense trouver un filon et effectivement ils trouvent assez vite un filon d’or leur permettant de faire une petite fortune. Mais Dobbs montre des faiblesses psychologiques, la paranoïa s’empare peu à peu de sa personne…

CRITIQUE: John Huston est un surdoué du cinéma qui a commencé sa carrière sept plus tôt avec le chef d’œuvre « Le faucon maltais » avec déja comme protagoniste principal Humphrey Bogart. Il récidive dans le chef d’œuvre avec ce film qui décortique dans le temps le basculement d’un homme dans la folie paranoïaque. Il ne veut pas se débarrasser de ses associés par calcul mais par instinct de peur. Il redoute que ceux-ci ne se retournent contre lui pour lui piller sa petite fortune (quelques milliers de dollars). Ainsi il interprète tout geste de la part de ses amis comme une agression contre son magot soigneusement dissimulé. La force du film de John Huston est de poser le postulat dès le départ: « L’or rend fou » et d’en faire la démonstration quasi clinique au long du film. John Huston adapte le premier roman éponyme de l’écrivain germanophone B.Traven et signe une œuvre dense et intime avec des moments d’extrême tension comme l’intrusion d’un quatrième américain qui a flairé le filon et aimerait bien profiter de l’aubaine. Humphrey Bogart interprète avec une grande conviction ce prospecteur qui bascule petit à petit dans la folie. Mais c’est Walter Huston (père de John) qui crève l’écran en vieux briscard qui se jette dans une aventure dont il connaît déjà l’issue mais pour qui l’or est plus fort que tout.

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LA SCENE D’ANTHOLOGIE :  La scène finale cynique et donnera à John Huston la réputation confirmée dans beaucoup de ses œuvres comme étant le réalisateur de l’échec.

NOTE : 17/20

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=vGpvO8JabEc[/youtube]

L’ANECDOTE : Le film reçoit trois Oscars Meilleure adaptation pour John Huston, meilleure réalisation pour John Huston et meilleure interprétation dans un second rôle pour Walter Huston.rueducine.com-oscar

FILMS DE John Huston DEJA COMMENTES :
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BLANCHE (2001)

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rueducine.com-blanche-2001FILM DE : Bernie Bonvoisin
PAYS : FRANCE
GENRE : Comédie, Cape et épée, Aventures
AVEC : Lou Doillon, Roschdy Zem, Jean Rochefort, Antoine De Caunes, Carole Bouquet, José Garcia, Gérard Depardieu, Albert Dray, Antoine Basler, Marc Lavoine…
MUSIQUE : Divers
Chanson Générique : Rory Gallagher

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SYNOPSIS : France sous la régence de Anne d’Autriche et du cardinal Mazarin, les sbires de l’italien massacrent une famille de nobliaux sauf leur fille Blanche sauvée par celui qui devait tout nettoyer avant de brûler. Vachement plus tard on la retrouve à la tête d’une bande qui s’en prend aux convois du Cardinal. Dans le dernier convoi elle saisit de la poudre du diable, drogue colorée de rouge donnant trois semaines de trique et qui maintient continuellement éveillé. Elle a dérobé aussi un parchemin codé. Le Cardinal apprenant ce larcin convoque Bonange son espion déchiffreur et Le capitaine KKK son bras armé des basses besognes. Avec ordre de récupérer la poudre et le parchemin déchiffré. Le Cardinal subit de la part de la régente des reproches de plus en plus précis à propos de cette Blanche qui se joue de lui. Et gagne en notoriété à la cour…

CRITIQUE : Film complètement barré qui mélange une action censée se dérouler eu XVIIéme siècle avec des dialogues dignes de Michel Audiard, Frédéric Dard et le sabir des banlieues de notre temps. Film qui fait des emprunts voire des citations de film de western (attaque de diligence, duel dans une auberge/saloon) ou film de sabre (Ken-Geki). Film qui tente d’allier la comédie, à ces genres.
Mais voila si il y a des passages tordants notamment dans la comédie dialoguée, les scènes d’actions sont beaucoup moins réussies. D’une part Lou Doillon n’est dans ce film franchement pas bonne actrice. Certes elle bouge bien dans les scènes de combats, seulement, elle chantonne son texte et bouffe ses fins de phrases. D’autre part le dernier quart d’heure est calamiteux. Les costumes sont ridicules et les situations invraisemblables, dans un décor très mal pensé et conçu.
J’ajoute à cela une prise de son bien peu professionnelle qui annihile la force comique des dialogues car on n’en saisit qu’une partie. Dommage parce que Jean Rochefort est extraordinaire en Cardinal cocaïnomane et maniaque sexuel. Antoine de Caunes, Carole Bouquet, José Garcia, et Marc Lavoine sont au diapason dans cette comédie bouffe. Et Gérard Depardieu en « d’Arta » a deux scènes qui devraient entrer dans les annales du cinéma français.
Voila donc un film foutraque et fourre-tout où l’on côtoie le meilleur et le pire. On comprend ce qu’aurait voulu faire Bernie Bonvoisin de ce film : une comédie qui allie modernité et film à costume, humour et action, et un décalage en mélangeant expressions du XVIIème siècle et argot de la fin du XXème début du XXIème seulement il échoue et  notamment dans des scènes au montage douteux comme la pendaison des ducs de Bretagne, pour sombrer sur la fin où c’est vraiment n’importe quoi.
Grande est la déception car forte était l’ambition. A noter l’excellent générique de début tonitruant avec la chanson de Rory Gallagher « As the crow flies »

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LA SCENE D’ANTHOLOGIE : Toutes les scènes avec Jean Rochefort qui s’en donne à cœur joie. On sent que ce rôle a été jubilatoire pour lui. Il brille et fait briller ses partenaires. Merci Jean Rochefort pour ces grands moments.

NOTE : 11/20

L’ANECDOTE : Bernie Bonvoisin est le chanteur du groupe français de hard-rock « Trust« . De gauche libertaire il n’a cessé de lutter dans ses écrits contre les dictatures, les injustices ainsi que la suppression du pouvoir par une « classe dirigeante ». « Blanche » est son troisième film.

FILMS DE Bernie Bonvoisin DEJA COMMENTES :
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POURSUITE DURA 7 JOURS (LA) (1954)

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rueducine.com-la-poursuite-dura-7-jours-1954FILM DE : David Butler
TITRE ORIGINAL : The command
PAYS : USA
GENRE : Western
AVEC : Guy Madison, James Whitmore, Joan Weldon, Carl Benton Reid, Harvey Lembeck, Ray Teal, Robert Nichols, Don Shelton…
MUSIQUE : Dimitri Tiomkin

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SYNOPSIS : Peu après la défaite du général Custer à Little Big Horn, le médecin MacClaw de la cavalerie doit prendre le commandement d’un détachement. Il ne connaît rien à la manœuvre militaire et ses ordres ont du mal à être acceptés par les cavaliers. Ils ont pour mission de convoyer des émigrants qui veulent s’installer à l’ouest. Ils sont harcelés par les indiens dont certaines tribus ce sont regroupées. Mais ils doivent aussi faire face à une maladie qui semble contagieuse et pourrait décimer le convoi. Petite vérole ou grippe? Le capitaine MacClaw est obligé d’inventer une nouvelle tactique militaire et abandonner le sacro-saint manuel de tactique militaire…

CRITIQUE : Western assez peu connu. Le réalisateur David Butler (1894-1979) a connu en tant que professionnel l’époque du muet. « La poursuite dura 7 jours » est son 62ème long métrage de cinéma. Autant dire qu’il a du métier pépère. Et cela se voit car il a fait de ce qui aurait dû rester une série B un film passionnant. L’acteur le plus connu étant James Whitmore, il parvient à proposer un casting de qualité avec de quasi inconnus. Guy Madison, en jeune médecin sur qui retombe des responsabilités auxquelles il ne s’attendait pas et dont il n’avait pas la moindre idée à mettre en application, est tout à fait crédible. Le scénario est de très grande qualité (Samuel Fuller est co-scénariste du film) et le tournage a bénéficié d’une enveloppe correcte offrant au spectateur un film digne d’intérêt. La musique de Dimitri Tiomkin  est très efficace. Certes le film ne fait pas la part belle aux indiens, ils sont dépeints comme des sanguinaires, aux jugements enfantins et uniquement portés sur le pillage. A voir quand même.

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LA SCENE D’ANTHOLOGIE : La course poursuite de la caravane de chariots à travers la plaine avec quelques dizaines d’indiens à ses trousses. Haletant.

NOTE : 14/20

L’ANECDOTE : Guy Madison (1922-1996) a dû exporter ses talents en Italie pour y tourner Peplums et Westerns spaghettis faute de contrats aux Etats-Unis.

FILMS DE David Butler DEJA COMMENTES :
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LANCE BRISEE (LA) (1954)

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rueducine.com-la-lance-brisee-1954FILM DE : Edward Dmytryk
TITRE ORIGINAL : Broken lance
PAYS : USA
GENRE : Western
AVEC : Spencer Tracy, Robert Wagner, Richard Widmark, Jean Peters, Katy Jurado, Hugh O’Brian, Earl Holliman, Eduard Franz…
MUSIQUE : Leigh Harline

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SYNOPSIS : Joe Devereaux est libéré au bout de trois années de pénitencier. Il est convié par un des responsables de la prison à le suivre jusque chez le gouverneur d’Arizona. Là le gouverneur lui annonce que ses trois frères Ben, Mike et Danny ont un marché à lui proposer. Effectivement Ben Devereaux l’aîné qui a repris l’entreprise du père Matt Devereaux décédé pendant que Joe était au pénitencier, lui demande de prendre 10.000 dollars ainsi que les terres d’Oregon, d’où il pourra refaire sa vie mais sans se mêler de leur business. Ben refuse l’argent qu’il jette dans un crachoir. Et il part au ranch abandonné de son père. Là il se remémore ce qui a amené la famille Devereaux à se déchirer ainsi…

CRITIQUE : Adapté d’un roman de Jerome Weidman mais surtout remake d’un film de Joseph. L. Mankiewicz de 1949 intitulé « La maison des étrangers » Edward Dmytryk  transpose l’action new yorkaise dans les années 1870 aux frontières de l’ouest américain. Spencer Tracy reprend le rôle du patriarche tenu par Edward G. Robinson et roulez jeunesse vous voici dans un western avec un CinémaScope magnifique et de somptueuses couleurs.  Alors oui le film souffre d’un manque d’action mais ceci est compensé par la richesse des personnages. Chacun des membres de la famille est décrit parfaitement et permet de cerner la psychologie de chacun. Même le rôle de la femme de Matt est mis en valeur par sa force et sa beauté. Pour cela il fallait un casting de grande classe . Spencer Tracy, Richard Widmark, katy jurado et Robert Wagner font étinceler leur personnage par leur interprétation sans faille.  Ce western est construit d’une façon peu habituelle pour le genre : Après une douzaine de minutes, le film bascule dans un flashback de près d’une heure pour revenir à l’action sur le dernier quart d’heure. Cette originalité pallie le manque d’action du film et maintient l’intérêt de l’intrigue. Enfin Edward Dmytryk qui connaît son western par cœur ne commet pas de bévue dans sa réalisation et trouve  les cadrages adéquats.

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LA SCENE D’ANTHOLOGIE : Matt Devereaux surprend Mike et Danny deux de ses fils en train de lui voler du bétail. Tandis que l’aîné laisse la colère du père se déchaîner sur ses deux fils, Joe le benjamin tente d’éviter à ses deux frères un bannissement définitif. En une scène les caractères des 5 hommes sont parfaitement dessinés.

NOTE : 15/20

L’ANECDOTE : Premier western qui utilise la technique du CinémaScope permettant d’agrandir les écrans en salle de cinéma et offrir des visions panoramiques aux spectateurs.

FILMS DE Edward Dmytryk DEJA COMMENTES :
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3H10 POUR YUMA (2007)

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rueducine.com-3-h-10-pour-yuma-2007FILM DE : James Mangold
TITRE ORIGINAL : 3:10 for Yuma
PAYS :
USA, Genre: Western
AVEC : Russell Crowe, Christian Bale, Peter Fonda, Ben Foster, Dallas Roberts, Alan Tudyk…
MUSIQUE : Marco Beltrami

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SYNOPSIS : Arizona, années 1870 Dan Evans est un fermier établi après la guerre de sécession. La sécheresse et les créanciers qui le menacent font de lui un homme ayant perdu la considération de sa femme et de son fils aîné. Le bandit Ben Wade et sa bande pillent une diligence de la compagnie ferroviaire qui se déploie dans la région. Le coup fait Ben Wade se rend à Bisbee et est arrêté dans le saloon en partie grâce à Dan Evans. Ben Wade doit être transféré à Yuma. Il faut donc l’escorter jusqu’à La ville de Contention où il sera pris en charge par l’Etat fédéral et mis dans le train direction Yuma où il sera jugé. Mais cela représente trois jours à escorter ce bandit dont la bande sanguinaire cherchera par tous les moyens à le sortir de là. Dan Evans moyennant une prime qui lui permettra de sauver sa ferme et sa famille, décide de faire partie de la maigre escorte…

CRITIQUE : Avec cette version remake du sur-western de même nom tourné en 1957 par Delmer Daves, nous sommes quand même bien éloignés du face à face psychologique qui s’avère en fin de comptes bien plus fort que ces deux heures de flingages à tout va. Même si les personnages sont bien campés et le scénario efficace, les séquences dans la chambre d’hôtel qui faisaient du premier « 3h10 pour Yuma » un chef d’œuvre sont réduites à la portion congrue. Sinon casting sans fausse note. Réalisation sans génie mais efficace dans les scènes d’action. Petit bémol pour la musique de Marco Beltrami qui oublie parfois qu’il est dans un western et non un polar.

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LA SCENE D’ANTHOLOGIE :  L’attaque de la diligence. Efficace.

NOTE : 12/20

L’ANECDOTE : Le premier choix de casting était pour Tom Cruise dans le rôle de Ben Wade, et Eric Bana (Dan Evans). Le désistement de Tom Cruise failli faire péricliter le projet. C’est en se retournant vers Russell Crowe que le film reprit de bons rails.

FILMS DE James Mangold DEJA COMMENTES :
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LOI DE LA PRAIRIE (LA) (1956)

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rueducine.com-la-loi-de-la-prairie-1956FILM DE : Robert Wise
TITRE ORIGINAL : Tribute to a bad man
PAYS :
USA
GENRE : Western
AVEC : James Cagney, Don Dubbins, Irene Papas, Stephen McNally, Vic Morrow, James Griffith, Onslow Stevens, Lee Van Cleef…
MUSIQUE : Miklòs Ròzsa

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SYNOPSIS : 1875, quelque part dans une vallée de l’ouest américain, un éleveur de chevaux Jeremy Rodock, possède toute les terres de la vallée et son élevage attise les envies. ce jour-là il est blessé et attaqué par des voleurs de chevaux, l’intervention d’un jeune homme nommé Steve Miller, qui arrive de Pennsylvanie le tire du guêpier. Reconnaissant Jeremy Rodock l’embauche dans son ranch. Jeremy Rodock a cependant l’intention de poursuivre ses assaillants afin de les pendre. Il se doit d’être le bras armé d’une justice inexistante dans la contrée. Mais la femme avec laquelle vit Jeremy Rodock, Jocasta dite « Jo » n’apprécie pas la dure vie des cowboys et la violence de cet ouest impitoyable, de plus elle est harcelée par le second de Rodock…

CRITIQUE : Le film doit c’est évident beaucoup de la performance de James Cagney. Cet acteur est impressionnant dans les accès (les excès) de violence qui assaillent le personnage. Dans son rôle de potentat à la justice expéditive, et enfermé dans une sorte de paranoïa, il crève l’écran. Dommage que le film de Robert Wise soit un peu plat. Dommage aussi que le rôle d’Irene Papas (sublime de beauté) ne soit pas plus étoffé. Il eut peut-être été aussi bon qu’il y ait une véritable explication entre le jeune Steve et Jeremy Rodock plutôt que ce final mi chèvre-mi chou. Petit western qui a donc deux centres d’intérêt : James Cagney pour son jeu et Irene Papas pour son exotisme inattendu.

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LA SCENE D’ANTHOLOGIE : La marche forcée des voleurs de chevaux, sans leur botte jusqu’à la ville où ils seront emprisonnés.

NOTE : 12/20

L’ANECDOTE : Robert Wise (1914-2005) est un réalisateur au goûts éclectiques, qui a tourné plusieurs genre de films. Le western donc, la comédie musicale « West side story », le film de science fiction « Star trek », le péplum « Helène de Troie », la comédie sentimentale « Deux sur la balançoire », le film de guerre « La canonnière du Yang Tse », et le film catastrophe avec « l’odyssée du Hidenburg ».

FILMS DE Robert Wise DEJA COMMENTES :
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DISPARUES (LES) (2003)

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FILM DE : Ron Howard
TITRE ORIGINAL : The missing
PAYS : USA
GENRE : Western
AVEC : Tommy Lee Jones, Cate Blanchett, Eric Schweig, Aaron Eckhart, Evan Rachel Wood, Jenna Boyd, Jay Tavare, Val Kilmer…
MUSIQUE : James Horner

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SYNOPSIS : Nouveau Mexique 1885, le père de Magdalena, Samuel Jones revient après plusieurs années d’absence. Il a adopté la culture apache. Quant à Magdalena, guérisseuse, elle a deux filles et un prétendant. Entre père et fille il n’y a pas de réconciliation possible mais sa grande fille Dot se fait enlever et son amant est mort dans l’embuscade, elle demande à son père de l’aider à pourchasser des indiens déserteurs qui enlèvent les jeunes femmes pour les revendre à la frontière du Mexique…

CRITIQUE : Western atypique, dans lequel le rôle de la sorcellerie et de la chamanisation est importante. Tommy Lee Jones très à son aise. Et Cate Blanchett en femme à poigne superbe. Le méchant est très réussi car sa malveillance peut atteindre les personnes à distance par son pouvoir sorcier. Eric Schweig fait un méchant très inquiétant. Il fallait que le surnaturel reste acceptable pour maintenir le film dans son genre. Chose faite. Point d’extravagances qui auraient nuit au récit. Quant à la réalisation rien d’extraordinaire à noter.

LA SCENE D’ANTHOLOGIE : Magdalena découvre les lieux où sa fille a été enlevée et la mort atroce de son prétendant. Saisissant.

NOTE : 13/20

FILMS DE Ron Howard DEJA COMMENTES :
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CONQUERANTS (LES) (1939)

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rueducine.com-les-conquerantsFILM DE : Michael Curtiz
TITRE ORIGINAL : Dodge City
PAYS : USA
GENRE : Western
AVEC : Errol Flynn, Olivia de Havilland, Bruce Cabot, Alan Hale, Joe Clemens, Ann Sheridan, Frank McHuge…
MUSIQUE : Max Steiner

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SYNOPSIS : Après la guerre de Sécession, la conquête vers l’ouest reprend de plus belle. Dorénavant la frontière est repoussée jusqu’à Dodge City, capitale des bêtes à cornes. Mais la ville est la proie des gangsters attirés par l’argent qui coule à flot grâce au commerce des bovins et recyclé dans les bars saloons et autres lieux de mauvaises vies. Face au clan de Jeff Surrett qui possède le gay lady saloon avec salle de jeu, et qui achète le bétail à crédit, la ville ne peut plus lui opposer de shériff assassinés ou enfuis. Les notables qui veulent que les affaires reprennent, demandent à Wade Hatton, ancien sudiste et cowboy qui a eu maille à partir avec Jeff Surett lors de la vente de son bétail, de bien vouloir accrocher à sa poitrine l’étoile de l’homme de loi…

CRITIQUE : Le film commence par un hymne à la modernité par la supériorité du train sur la diligence. Et sur la conquête de l’ouest, par la création de la ville de Dodge City du nom du colonel Dodge qui a amené le train jusqu’à cette ultime frontière. Ce film de Michael Curtiz est une ode à ces pionniers qui ont choisi de conquérir l’ouest après la guerre de sécession tout en respectant la loi divine. Wade Hutton interprété avec fougue par Errol Flynn est un homme qui incarne cet esprit. Le réalisateur a mis dans son film bien des ingrédients du western: Le train, la diligence, le saloon et la bagarre (ici homérique), le bétail, le shérif, et les bandits, les potentats locaux, le lynchage, l’alcool et les armes. Ainsi que la liberté de la presse qui est synonime de progrès social. Cette histoire s’inspire dans les grandes lignes du célèbre Wyatt Earp, remaniée et réappropriée. Cela donne ce film sans beaucoup de temps mort. Une scène de roucoulades amoureuses dans la prairie, et très vite le rythme reprend allegro. Les scènes d’assassinats sont poignantes celles, du gamin, du négociant de bétail et du journaliste, et mettent le spectateur en détestation du méchant. Bruce Cabot est génial. A noter que les seconds rôles sont formidables et donnent au film une belle osmose. La palme à Alan Hale dans le rôle de l’ami indéfectible mais un peu rustre de Wade Hutton. Le film ne méritait peut-être pas la technique de la couleur que le studio propose. Un noir et blanc eut suffit. La musique de Max Steiner n’est pas des plus mémorables. Très violoneuse et emphatique. Le spectateur passe un très bon moment à suivre tous ces personnages bien ancrés dans la légende de l’ouest.

LA SCENE D’ANTHOLOGIE : Dans le train qui mêne à Kansas City c’est le dénouement final. Le wagon est en flamme, et les méchants semblent l’emporter…

NOTE : 14/20

L’ANECDOTE : en 1939 Michael Curtiz ne tourna pas moins de 4 films! A l’époque les réalisateurs sous contrat avec les studios n’avaient guère à se préoccuper du scénario, du casting, du montage financier, et… du montage final celui-ci revenant au studio.

FILMS DE Michael Curtiz DEJA COMMENTES : [catlist name=michael-curtiz orderby=title order=ASC]


BANDOLERO! (1968)

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rueducine.com-bandolero!FILM DE : Andrew V. McLaglen
PAYS : USA
GENRE : Western
AVEC : James Stewart, Dean Martin, George Kennedy, Raquel Welch, Andrew Prine, Will Geer, Clint Richie…
MUSIQUE : Jerry Goldsmith

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SYNOPSIS : 1867, petite ville de Valverde dans le Texas, la bande de Dee Bishop pille la banque mais cela tourne mal : un des bandits est tué ainsi qu’un riche fermier. Ils sont cueillis à la sortie de la banque et mis en prison. Quelques temps après le procès les voici tous condamnés à mort. Mais un homme qui apprend par le bourreau itinérant la prochaîne exécution dont il sera le maître de cérémonie, lui subtilise sa place et se rend à Valverde. Par un subterfuge, il parvient à faire évader la bande aussitôt prise en chasse par toute la ville. Le faux bourreau en profite pour dévaliser la banque tranquillement…

CRITIQUE : En dépit d’un beau casting, nous avons droit à un western plutôt plan plan. Deux scènes d’action en tout et pour tout : une furtive lors de l’attaque de la banque, l’autre à la fin du film. Au milieu une vaste chasse à l’homme entre un shérif amoureux de l’otage prise par la bande des frères Bishop.
Andrew McLaglen s’attarde surtout sur ces deux frères atypiques l’un ancien soldat nordiste, interprété par James Stewart et l’autre ancien de la bande à Quantrill (un ancien de l’armée confédérée qui se recycle dans le pillage et l’assassinat) interprété par Dean Martin.
Le réalisateur spécialiste du western fait montre de métier et parvient quand même à maintenir un intérêt tout au long du film et alterne les scènes viriles et les scènes de comédie.
La chasse à l’homme évolue au milieu de desfiladeros où pullulent les bandits mexicains appelés bandoleros. On peut regretter qu’ils ne soient pas plus présents ce qui aurait un peu pimenté la sauce bien fade.
Raquel Welch joue un peu plus que les utilités cela n’est pas si mal.
Enfin Jerry Goldsmith livre une musique un brin goguenarde.

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE : Rattrapés dans le village mexicain abandonné, Mace Bishop qui ne se prive pas de faire la morale à son frère doit lui avouer qu’il a pillé la banque. Jolie scène de comédie.

NOTE : 13/20

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FILMS DE Andrew V. McLaglen DÉJÀ COMMENTÉS :
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FILS DU DESERT (LE) (1948)

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FILM DE : John Ford
TITRE ORIGINAL : 3 godfathers
PAYS : USA
GENRE : Western
AVEC : John Wayne, Pedro Armendariz, Harry Carey Jr., Ward Bond, Mae Marsh, Mildred Natwick, Guy Kibbee, Ben Johnson, Hank Worden…
SCÉNARIO : Frank S. Nugent
MUSIQUE : Richard Hageman
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SYNOPSIS : Années 1880, Robert, Pedro et William arrivent dans la petite ville de Welcome en Arizona. Ils ont bien l’intention d’attaquer la banque. Mais sur leur chemin ils rencontrent le shérif Perley « Buck » Sweet qui a des doutes sur ces individus. Lorsqu’il met la main sur un avis de recherche concernant le plus jeune William dit « Abilene Kid », il est déjà trop tard. Les trois hommes repartent avec le butin. Mais dans leur fuite ils perdent un cheval, et Le shérif d’un coup de winchester a percé leur réserve d’eau. or pour eux la seule échappatoire est de traverser le désert…

CRITIQUE : Si le début du film commence comme un western classique, avec arrivée en ville de malfrats et pillage de la banque, ce qui vient après est beaucoup plus…mystique! En effet nos trois outlaws dans leur traversée du désert tombent sur un nouveau né que leur mère mourante leur a remis et en a fait ses parrains. Puis les voici qui hésitent entrent le chemin de Damas et celui de La nouvelle Jérusalem et cherchent dans une Bible la voie à suivre. John Ford fait clairement allusion à la nativité et aux rois mages.
Mais même pour un athée vindicatif comme moi, le film est d’une telle sincérité et pétri d’humour, que la pilule passe parfaitement. Grâce aussi à son casting irréprochable jusqu’à la moindre figuration. John Wayne laisse la part belle à ses deux partenaires, Pedro Armendariz sensationnel et le jeune Harry Carey Jr. qui est à sa deuxième année de carrière (toujours présent dans les années 1990) et qui en a à remontrer aux deux briscards qui l’entourent. Ward Bond en shérif obstiné et bonhomme crève l’écran.
John Ford filme le désert et ses tempêtes de sables comme personne ne l’a plus jamais filmé. Même David Lean dans « Lawrence d’Arabie » ne fait pas aussi bien. Le film vaut aussi pour le développement des thématiques fordiennes: L’honneur, la bravoure et l’amitié virile. Beau western.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE : L’attaque de la banque de la ville de Welcome et la fuite. La scène est exceptionnelle au niveau du dressage des chevaux. Ceux-ci sont vivement sollicités dans des cabrages, galops, demi tours etc… scène spectaculaire.

NOTE : 15/20

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L’ANECDOTE : John Ford est un économe. Il tourne en moyenne 2 à 3 plans par scène. Ce qui signifie un montage facilité et rapide et controlable. John Ford est un des rares réalisateurs hollywoodien qui de fait a la mainmise sur le montage du film.

FILMS DE John Ford DÉJÀ COMMENTES :
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